samedi 7 mars 2015

"Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie."

Vaisselle des orphelins (Cochin, Inde)

Le Premier Samedi du mois, nous célébrons comme la liturgie nous en donne la possibilité, la messe en l'honneur de la Vierge Marie, et en résonance de la parabole de l'enfant prodigue que nous entendons dans l'Evangile de la messe de ce jour, nous honorons Notre Dame de la Réconciliation. 
On ne dit plus jamais ce qu'évoque la fin de la parabole: le péché est une mort de l'âme, la destruction de la personne et ouvre à la perdition éternelle, à moins de se convertir. Tout ce qu'on nous prône partout comme les valeurs républicaine du vivre ensemble, Charlie et le reste, n'a rien de plaisant, il n'y a qu'à voir la tête des gens dans tout ce bien être! Mais l'enfant revient, poussé par un relatif sentiment de justice qui lui ouvre quelque espoir. Alors découvre-t-il dans sa conversion, que le lien qu'il a avec son Père est intact: ainsi de nous, notre lien au Seigneur est plus fort que nos péchés et plus fort même que la mort, parce qu'il est Jésus Christ en personne, premier-né de toute créature et premier-né d'entre les morts. Voilà pourquoi il est urgent de se convertir, de changer radicalement nos vies.


vendredi 6 mars 2015

"Ils respecteront mon Fils."

Avec les Soeurs à l'hôpital des lépreux
(Cochin, Inde)

Pour le Premier Vendredi du mois, la parabole des vignerons homicide vient opportunément nous présenter la figure de Jésus Christ, centre et somment de toute l'histoire du Salut, source très sainte de la grâce ici-bas; avec cette parole splendide de Dieu le Père: ils respecteront mon Fils. Mais, jeté dehors et tué? Mais ressuscité le troisième, reconnu comme vrai Dieu, confessé comme Seigneur, adoré par toutes les nations de la terre dans la Sainte Eglise, jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds, et le dernier ennemi qu'il vaincra ce sera la mort. Alors il remettra le Royaume à son Père et Dieu sera tout en tous.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 5 mars 2015

"Quelqu'un pourra bien ressusciter des morts, ils ne seront pas convaincus."


La parabole évangélique du mauvais riche et du pauvre Lazare traverse les âges jusqu'au XXI° siècle, et vient éclairer d'une lueur redoutable les dysfonctionnement de notre temps. Si nous ne pouvons traiter tous les thèmes de la Doctrine Sociale de l'Eglise qu'elle suggère, nous sommes effrayés de voir que la prophétie terrible de Jésus s'accomplit sous nos yeux: chaque européen, au moins français, a si l'on peut dire dans son berceau, le Christ ressuscité; quand on voit ce qu'il en est aujourd'hui. Alors peut-être faut-il courageusement se laisser guider par la première lecture qui fait retentir l'annonce salutaire d'un jugement: consolation pour les malheureux qui verront que ceux qui commettent le mal seront châtiés, et espérance pour les pécheurs qui peuvent encore se convertir, poussés par la crainte, commencement de la sagesse.




Aujourd'hui à l'oratoire de l'HIA Desgenettes, chapelet avec et pour les Malades, ceux qui les soignent, ceux qui les servent, ceux qui les visitent, et leurs familles:


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 4 mars 2015

"Le troisième jour, il ressuscitera."


Quelques remarques au fil de la lecture de la Parole de Dieu à la messe de ce jour.
Le réalisme de la résurrection du Christ s'enracine dans le réalisme de sa Passion et de sa mort sur la Croix. Nous reconnaissons dans l'attitude des chefs des nations et des chefs des juifs l'orgueil qui pense pouvoir tout gérer, tout maîtriser, avoir tout sous contrôle, alors que Jésus est seul Sauveur tandis que nous sommes indigents et pécheurs. Surtout, il nous faut prier pour que la Miséricorde divine opère les conversions des plus grands pécheurs comme son Eglise l'en prie.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 3 mars 2015

"Vous n'avez qu'un seul maître, le Christ."


Notre Saint Père le Pape François nous exhorte à ne jamais envisager la vie de l'Eglise comme tournée vers elle-même, mais toujours en vue du salut du monde. C'est le cas spécifiquement pendant le Carême, dont la spiritualité n'est pas d'abord la recherche de notre propre perfection individuelle, mais la lutte contre toutes sortes de mal. C'est ainsi que nous recevons la dénonciation de notre collusion avec le pouvoir pourtant honni: chefs de Sodome, peuple de Gomorrhe! Serons-nous engloutis alors par nos péchés? Non, s'ils sont comme l'écarlate, la miséricorde divine peut les rendre blancs comme neige. Nous devons changer résolument: nous convertir au lieu de supporter indéfiniment péchés sur péchés.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 2 mars 2015

"Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux."


Une Préface eucharistique du Carême a cette expression ".. nous invite à imiter ta miséricorde". Il y a en effet une sorte de grande solidarité entre nous, qui vient du regard de bonté que le Seigneur porte sur nous. Rien n'est plus opposé à l'esprit du Carême que celui d'une perfection hypothétique individualiste: à cet égard, le Livre de Daniel dans la première lecture de la messe de ce jour est explicite: une confession des péchés de la nation afin de nous convertir et être sauvés, que nous pouvons faire de tout coeur, en pensant aussi à la France et à ceux qui l'administrent: "Seigneur, à nous la honte au visage, à nos rois, à nos princes, à nos pères, parce que nous avons péché contre toi."



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 1 mars 2015

Deuxième Dimanche de Carême

"Tout en se demandant entre eux ce que voulait dire: ressusciter d'entre les morts."

Arrivée à Cochin (Inde)

L'Evangile de la Transfiguration sert toujours à nous soutenir dans l'épreuve, en gardant les regards de notre âme tournés vers la Résurrection. Notre foi est alors nourrie selon deux perspectives: d'une part croire en la Parole de Jésus et rester fixés sur sa Personne; d'autre part, attendre la bienheureuse espérance puisque les péchés et même la mort sont vaincus. Dans la première Encyclique du pontificat, le Saint Père donnait aussi les deux raisons pour lesquelles l'amour de Dieu est absolument fiable, ce qui est proprement la lumière de foi: il a été fidèle jusqu'à la mort; et il est toujours vivant.