samedi 28 mars 2015

"Seigneur, il sent déjà; c'est le quatrième jour qu'il est là."


Au seuil de la Semaine Sainte, nous achevons notre retraite pascale, en soutien des catéchumènes, et nous lisons comme eux lors du troisième Scrutin, l'Evangile de la résurrection de Lazare. Ils comprennent alors que la foi ne consiste pas seulement en une doctrine, mais est la réponse à la question existentielle de tout homme: l'énigme de la mort, comme dit le Concile, qui en dehors de son Evangile, nous accable. Il ne s'agit pas de la mort spirituelle, ou idéologique comme celle qu'on nous vend dans la dignité, mais de notre soeur la mort corporelle comme l'appelle saint François d'Assise: heureux ceux qui la rencontrent en état de grâce, car alors ils ne souffriront pas de la mort éternelle; au contraire, ils entrent dans la Vie.


vendredi 27 mars 2015

"Tu n'es qu'un homme et tu te fais Dieu."


Jésus a bien réussi à révéler sa divinité: et c'est bien pour blasphème qu'il sera livré à la croix des Romains. Pourtant les oeuvres qu'il accomplit atteste de la réalité de cette incroyable prétention. Les adversaires les plus acharnés reprennent donc à leur compte la vérité. Or il en serait de même pour nous dans la période que nous vivons? Tandis que nous subissons l'apostasie générale, les djihadistes s'attaquent à nous dans la vérité de ce que nous sommes: le peuple de la Croix. Car la plupart sont encore baptisés!



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 26 mars 2015

"Avant qu'Abraham fût, Je Suis."


Ce que nous venons d'entendre dans l'Evangile nous permet de nous rendre compte que le discours universellement rabâché des trois religions abrahamiques, est une escroquerie. C'est un mensonge historique et théologique en ce qui concerne l'islam, comme n'importe qui peut maintenant le savoir en consultant sur internet les études scientifiques des origines historiques et de la construction légendologique d'un corpus qui s'étale sur deux centaines d'années, par les califes de Damas puis de Bagdad. Mais en ce qui concerne le Christ, c'est une apostasie pure et simple. Avant qu'Abraham fût, Je Suis. Jésus est le Verbe incarné, Dieu le Fils, deuxième Personne de la sainte Trinité: tout dans l'Evangile converge vers cette vérité que nous devons proclamer à temps et à contre temps. Surtout que les tenants de cette idéologie de l'unité religieuse du genre humain en dehors de la grâce du Christ et contre la sainte Eglise, n'en restent pas à Abraham: après tout, c'est gênant, le champion du vrai Dieu, quand on fait la promotion de la sécularisation. Alors, on remonte jusqu'à Noé, alliance universelle de toutes les créatures avec la terre, le New Age n'est pas loin. Confessant Jésus Seigneur jusqu'au bout, des ouvriers agricoles coptes nous donnent l'exemple: aurons-nous la même simplicité dans la foi et le même courage?



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mercredi 25 mars 2015

Réactivation du blog de la Doctrine Sociale de l'Eglise

Les invités du jour sur tvlibertes.com sont souvent très intéressants. Nous réactivons donc le blog de la Doctrine Sociale de l'Eglise pour partager les vidéos de ces entretiens qui donnent à réfléchir. Loin d'être résignés à l'inéluctable, "les gens" ont compris que c'était à eux de reprendre l'initiative! Que Dieu soit béni.

Solennité de l'Annonciation du Seigneur

"Rien n'est impossible à Dieu."


L'actualité de la première lecture de la messe de ce jour est brûlante: je ne demanderai pas de signes au Seigneur. La sécularisation tente de refermer sur le monde la Porte toujours ouverte qu'est le Christ Seigneur. Mais Dieu avec nous est toujours là: faut-il rappeler que l'Hostie consacrée à chaque messe, et dans nos tabernacles est le Corps ressuscité de Jésus en gloire, voilé sous les saintes Espèces, précisément pour pouvoir être avec nous. Le défi est donc de croire contre toutes les apparences, comme Marie avait sous les yeux à la Croix le contraire même de ce que l'ange lui avait annoncé. Mai rien n'est impossible à Dieu. 



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mardi 24 mars 2015

"Je Suis, et je ne fais rien de moi-même."


La question lancinante, qui est Jésus, d'où est-il conduit à la révélation de sa divinité: JE SUIS, absolument. Et non pas une idole, mais celui qui reçoit tout du Père comme Fils unique et bien aimé: notre Seigneur et notre Rédempteur. Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez: la merveille à jamais insondable pour nous, est que nos péchés soient engloutis dans la circulation infinie de la Charité qui fait du Père et du Fils un seul Dieu dans l'Esprit Saint. 



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lundi 23 mars 2015

"Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus."


L'épisode évangélique de la femme adultère nous permet de prendre conscience, au moment où nous sommes entrés hier dans le temps de la Passion, de la difficulté que nous avons à faire passer dans notre vie de tous les jours les trésors de miséricorde que Jésus Christ apporte aux hommes. Nous ne restons encore aux règlements par la justice, au lieu de tout envisager à partir de Jésus Christ et de sa grâce. Il faut bien sûr lutter contre le mal et punir les coupables. Mais le pire des criminels peut, dans sa conversion, se revendiquer du Christ qui a tout payé, tout réparé, tout pardonné: il est réellement libre, un autre homme, un homme nouveau. Le croyons-nous? A l'inverse, l'occident sécularisé a retenu d'un lointain catéchisme que Dieu est bon: alibi éhonté pour le droit de pécher tous azimuts. Alors que Jésus apporte la capacité de pouvoir observer les Commandements et mieux encore de vivre de la sainteté même de Dieu, nous arrachant à l'aliénation funeste qui nous condamnait au malheur ici-bas et à l'horreur éternelle au-delà.



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dimanche 22 mars 2015

"Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes."


Comment donc le Seigneur Jésus attirera-t-il à lui tous les hommes? Par l'amour. Une charité infinie qui supporte tout, espère tout, engloutit tout: tous les péchés, toute l'iniquité de plusieurs univers, toute souffrance, la mort même, tout cela n'existe plus. Il n'y a plus que Jésus immense: il m'a aimé et s'est livré pour moi. C'est plutôt notre capacité de péché qui se dégoûtera, et non pas son amour qui se lassera de nous aimer. Voilà pourquoi, par les temps qui courent, nous devons être rayonnant de lumière et de paix, dans une totale action de grâces: car il vient le Seigneur, il vient nous sauver.