samedi 25 mars 2017

Solennité de l'Annonciation du Seigneur

"Je te salue, comblée de grâce."


L'Annonciation est aussi l'instant de l'Incarnation: en un instant Dieu s'est fait homme, ce tout petit est Dieu. C'est l'oeuvre de puissance par excellence.Du coup, nous ressentons avec horreur, la honte, le scandale, l'abomination de la désolation que représente l'indifférence de tant de baptisés, le reniement des régimes de tant de pays dont les peuples sont catholiques, la trahison de tant de transgressions parlementaires qui leur servent de lois. Avant que ne vienne le Jugement, nous pouvons intercéder pour la conversion des pauvres pécheurs, offrir des sacrifices en expiation, des communions en réparation de tant d'offenses, comme nous y exhorte Jésus dans la miséricorde divine, et le Coeur immaculé de Marie dont nous célébrons les appels il y a cent ans déjà.




Sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise:

vendredi 24 mars 2017

"Tu n'es pas loin du royaume de Dieu."


Un théologien a fait remarquer qu'en réalité Dieu est le premier à pratiquer le grand commandement et le second: tu aimeras le Seigneur de tout ton coeur, et ton prochain comme toi-même. De fait, Dieu aime le Bien infini qu'il est lui-même, et il nous a aimés au point de vouloir ce même Bien pour nous, en nous donnant la vocation divine. Promulguer de tels Commandements est donc tout le contraire d'une oppression indue de nos libertés: c'est au contraire nous enrichir d'une dimension surnaturelle, commencée ici-bas par la grâce, et qui peut s'épanouir en gloire éternelle, si nous persévérons.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 23 mars 2017

"Tout royaume divisé contre lui-même devient désert."


Comme souvent,  la ressemblance de la page d'Evangile avec notre époque est révélatrice. D'abord le refus systématique du Christ et de l'Eglise: tout, plutôt que revenir à ça. Ensuite, coupé ainsi de ses racines chrétiennes, ce sont bien des plus forts qui se jettent sur nous et nous dépouillent: et encore le plus spectaculaire n'est-il pas le plus grave. Enfin, après la miséricorde vient le Jugement: le plus fort de tous rendra à chacun selon ses oeuvres: on est avec lui ou contre lui, il n'y a ni neutralité ni échappatoire.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 22 mars 2017

"Je ne suis pas venu abolir mais accomplir."


La Parole de Dieu enseigne quel trésor représentent les Commandements, et quelle perte pour nous qui nous en dispensons si couramment. Ils ouvrent l'intimité avec le Seigneur. Et puisque nous sommes encore pécheurs, ils nous aident à retrouver ce qui est bien et ce qui est mal en éclairant notre esprit; et ils soutiennent notre volonté pour persévérer. Quoi de neuf alors avec Jésus? En lui les Commandements apparaissent soudain peu de choses: ne fais pas ceci ou cela; mais ils laissent ouvert le champ d'une charité infinie dans le don désintéressé de soi, que la théologie appelle l'effusion de l'Esprit.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 21 mars 2017

"Rembourse ta dette."


La parabole du débiteur impitoyable évoque immanquablement la prière du Notre Père: et c'est bien dans la prière, et sous le regard miséricordieux du Père qu'il faut envisager la consigne claire de Jésus. Or justement, lorsqu'un frère nous offense, pensons-nous spontanément que Dieu est toujours le premier offensé: l'offense qui nous est faite passe en second. Du coup, notre principal souci devrait être non pas qu'on nous fasse prompte justice, mais bien de faire réparation à Dieu: la charité couvre une multitude de péché.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 20 mars 2017

Solennité de saint Joseph

"Ne crains pas de prendre chez toi Marie."


Pour entrer dans le mystère de saint Joseph, il faut essayer de se représenter un papa dont le garçon serait vrai Dieu: c'est aussi simple que cela. On a cru protéger la conception virginale de Jésus en faisant de la paternité de saint Joseph une ombre irréelle: c'est tout le contraire. De même qu'un papa est fier de son fils, ainsi il faut comprendre que la paternité de saint Joseph s'exerce envers quelqu'un qui est Dieu: le Verbe incarné; ce qui n'est pas moins que les paternités simplement humaines, mais plus. De sorte que saint Joseph est père plus que tout autre. Et d'où cela lui vient-il? De sa consécration à Marie, la Mère de Dieu.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 19 mars 2017

Dimanche III de Carême

"Si tu savais le don de Dieu."


Nous rejoignons ce Dimanche le parcours des Catéchumènes qui seront baptisés à Pâques, ou pour le Diocèse aux Armées, lors du Pèlerinage Militaire International à Lourdes. Mais nous préparons du même coup le renouvellement des promesses de notre Baptême au cours de la Vigile pascale. Et de fait, l'Evangile dit "de la Samaritaine" pointe sur l'eau vive et le culte nouveau en esprit et vérité: faire la volonté du Père, mystère du Christ, Verbe incarné et Sauveur, étendu désormais à toute l'Eglise. D'où les champs à moissonner.