samedi 6 mai 2017

"Voulez-vous partir, vous aussi?"


Aujourd'hui, premier Samedi du mois en l'honneur du centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima, en réparation des péchés contre le Coeur immaculé de Marie, et spécialement dans ses saintes images.
La providence liturgique, tandis que nous célébrons aussi deux baptêmes de petits enfants, nous fait entrer dans un moment de crise particulièrement aigue de la foi: les disciples s'éloignent en masse, et la question retentit alors pour nous: voulez-vous partir vous aussi? Pourquoi donc restons-nous? Parce que Jésus est ressuscité, le seul qui peut donner la vie éternelle qu'il reçoit en propre de Dieu son Père, et qu'il a mérité dans sa Pâque, de nous partager parce qu'il nous aime.


vendredi 5 mai 2017

"Celui qui mange ce pain vivra éternellement."


Premier Vendredi du mois, nous célébrons en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus dans un esprit de réparation, auquel nous encourage aussi en ce centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima, la dévotion au Coeur immaculé de Marie. La providence liturgique nous fait entendre le récit de la conversion de saint Paul, renversé par le Seigneur ressuscité, sur le chemin de Damas. Nous comprenons ainsi que la miséricorde divine est comme la substance de la communion des saints, de laquelle nous pouvons être participants dès ici-bas.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 4 mai 2017

"Et moi, je le ressusciterai au dernier jour."


Le temps pascal opère une sorte de concentration sur l'Eucharistie comme accès à Jésus ressuscité: puisqu'il est réellement et substantiellement là, et c'est son Corps que nous mangeons. Du coup on comprend l'enjeu du Baptême qui nous habilite à recevoir cet héritage anticipé pour nous dès ici-bas dans la grâce et les sacrements; nous pressentons aussi comme l'enjeu ultime de la vie chrétienne est le banquet éternel. D'où la joie de ce grand serviteur d'Ethiopie: la paix du coeur par le pardon des péchés, et le gage de la résurrection dans l'éternité bienheureuse si nous persévérons.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 3 mai 2017

Fête des saints Jacques et Philippe

"Celui qui m'a vu a vu le Père."



Les lectures de la messe des saints Jacques et Philippe concentre l'essentiel de notre foi qui est pascale. Avec d'une part la transmission apostolique de la Tradition vivante: la chaîne ininterrompue des témoins authentiques de Jésus ressuscité. Et d'autre part, la profondeur trinitaire de notre attachement au Christ qui nous conduit au Père dans la communion de l'Esprit Saint. Car Jésus est le Verbe incarné, le Fils bien-aimé, parce que continuellement, éternellement et jusque dans sa chair et dans sa gloire, le Père se donne à lui et l'engendre un seul Dieu avec lui dans l'unité de l'Esprit.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 2 mai 2017

"Moi, je suis le pain de la vie."


Aujourd'hui, fête de saint Athanase, grand défenseur de la divinité du Christ dans l'Antiquité chrétienne: formulée de façon dogmatique au Concile de Nicée, le Verbe est "consusbstantiel" au Père, par lui tout a été fait. Cette coïncidence liturgique nous retenir dans les lectures de la messe de ce jour, les affirmations claires de la divinité du Christ: il est la Sagesse invitant à la connaissance et à la vie dans l'Ancien Testament; il est le Fils de l'homme venant sur les nuées, contemplé par Daniel dans ses visions de la nuit. Le malheur de notre temps est qu'on ne croit pas vraiment que Jésus est Dieu.




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lundi 1 mai 2017

Fête de saint Joseph, travailleur

"L'oeuvre de Dieu c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé."


La coïncidence liturgique de saint Joseph travailleur avec l'Evangile de la messe de ce jour, souligne l'unité profonde de nos vies dans la docilité à la volonté du Seigneur. Le sens de notre existence sur terre est de répondre au Seigneur par la foi, l'espérance et la charité: derrière toute situation humaine, se niche la grâce possible à retrouver, au titre de l'Incarnation du Christ, et en vertu de sa Pâque.




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dimanche 30 avril 2017

Dimanche III de Pâques

"Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire?"


Le lien entre le Christ ressuscité et l'Eucharistie et très prégnant dans les récits des apparitions, et pour cause: la fraction du pain n'est pas seulement le signe de reconnaissance convenu d'avance la veille de sa mort, mais par la transsubstantiation, c'est son Corps et son Sang, il est réellement et substantiellement avec nous. Pourtant au soir de sa vie, saint Jean Paul II s'exclame: si nous délaissons l'Eucharistie comment porterons-nous remède à notre indigence. Cette question doit hanter notre Eglise.