samedi 5 mars 2016

"Qui s'élève sera baissé, qui s'abaisse sera élevé."


Nous concluons les vingt-quatre heures pour Dieu, en célébrant la Messe en l'honneur de la Vierge Marie médiatrice de toutes grâces. Elle nous a donné en effet l'auteur même de la grâce, notre Seigneur Jésus Christ, Verbe incarné et Fils bien-aimé plein de grâce et de vérité. Toute iniquité est comme submergée, engloutie, dans la révélation que Dieu fait de son amour, dans la communication qu'il fait de son être: notre sanctification n'est pas autre chose et notre salut non plus. Du coup la parabole du pharisien et du publicain est limpide: il ne faut pas se regarder soi-même, il faut regarder Dieu et être envahi de lui. Telle est la grâce en ce monde et la gloire dans l'autre, si nous persévérons.


vendredi 4 mars 2016

"Tu n'es pas loin du royaume de Dieu."


Aujourd'hui, premier Vendredi du mois, et ouverture par le Saint Père des vingt-quatre heures pour Dieu. Le Sacrement de la Confession, au centre du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde.
L'Evangile de la messe de ce jour vient providentiellement répondre à la question du premier Commandement: aimer Dieu de toutes ses forces et aimer son prochain comme soi-même. Cela vaut mieux que tous les sacrifices. Aimer Dieu: renoncer à soi-même et à ses péchés; accueillir sa volonté plutôt que la nôtre; obéir à ses commandements; l'aimer pour les merveilles qu'il fait pour nous; adorer sa gloire. Tout cela n'est pas un idéal, mais la réalité, si du moins nous incluant la Confession dans notre programme de vie spirituelle et chrétienne.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 3 mars 2016

"Tout royaume divisé contre lui-même devient désert."


Nous rejoignons de plus près nos frères catéchumènes qui se sont soumis ce Dimanche au premier des trois scrutins qui les prépare au Baptême, puisque nous lisons ce jour l'Evangile de la Samaritaine. Avec celui de l'Aveugle-né et celui de la résurrection de Lazare, ils nous offrent comme un résumé de notre histoire spirituelle dans la grâce de notre Baptême, dont nous renouvellerons les promesses, s'il plaît à Dieu, au cours de la Vigile pascale. Peut-être suffira-t-il de remarquer que la geste chrétienne a été instaurée par le Seigneur en réponse aux péchés des hommes et pour les en libérer, leur ouvrant, bien au-delà du nécessaire, la communion à sa propre sainteté, qui est aussi sa vie et son éternité bienheureuse.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 2 mars 2016

"Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir."


Aujourd'hui, messe des funérailles chrétiennes.
Avec la petite parabole du grain de blé tombé en terre et qui meurt pour porter du fruit, nous pensons spontanément, quoique de façon paradoxale, à la fécondité d'une vie qui se manifeste avec la mort: la personne en devenir est enfin accomplie, elle révèle toute sa stature. Mais ce n'est pas une parabole: plutôt une prophétie. Jésus annonce son propre mystère pascal. Et là, nous sentons bien que nous entrons dans une autre dimension, que nous changeons d'échelle.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 1 mars 2016

"Saisi de compassion, le maître de ce serviteur lui remit sa dette."


Nous vivons une époque paradoxale où le système est entièrement dominé par des prédateurs mondiaux qui sont de grands fauves, tandis que nous devons être irréprochable: la société ne tolère aucun écart. Et nous sommes gagnés par cette mentalité qui nous accoutume au maux même les plus graves, tandis que nous sommes impitoyable avec nos frères. C'est là que la parabole du débiteur impitoyable vient rappeler trois choses: nous sommes tous pécheurs; nous devons regarder vers l'au-delà; la vie éternelle est déjà commencée dans notre vie chrétienne.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 29 février 2016

"Aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman le Syrien."


Le Carême se présente aussi comme une grande retraite qui nous prépare à renouveler les promesses de notre Baptême au cours de la Vigile Pascale. Or nous voyons à cette préfiguration qu'en fut la guérison de Naaman le Syrien lorsqu'il s'est baigné dans le Jourdain, que le Baptême qui nous sauve de nos péchés et nous donne la vie divine, atteint le péché à la racine: contre l'orgueil, l'humilité; contre la désobéissance, l'obéissance à la Parole de Dieu. La divinisation ne saurait se prendre par force ou par ruse: elle ne peut se recevoir que comme une grâce, car Dieu est l'Amour.




Sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 28 février 2016

Troisième Dimanche de Carême

"Maître, laisse-le encore cette année."


Les lectures de la messe de ce troisième Dimanche de Carême sont saisissantes d'actualité: le délai encore d'un an qui nous ouvre immédiatement la conversion pendant qu'il est encore temps au Jubilé extraordinaire de la Miséricorde; la peinture criante de cette génération finissante, à la stérilité effrayante, dont les individus semblent ne jamais se demander ce qu'il pourrait apporter, tandis qu'ils dilapident le trésor de civilisation lentement édifié par leurs ancêtres qui avaient, eux, la dignité de vouloir laisser le monde en le quittant, un peu meilleur qu'ils ne l'avaient trouvé en arrivant. Tout cela va être balayé. Dieu revendiquant sa Majesté: non pas pour tirer vengeance, mais pour sauver encore une fois, si du moins nous daignons occuper les places autour de la Table et nous réjouir de bon coeur.