samedi 22 octobre 2016

"Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir: sinon tu le couperas."


Aujourd'hui, fête de saint Jean Paul II, célébré à l'anniversaire de l'inauguration solennelle de son pontificat le 22 octobre 1978: sans doute pour que nous revenions au sens profond de son action titanesque qui arracha l'Eglise à l'ornière de son assoupissement. Mais l'Evangile que la providence liturgique nous donne pour la messe de ce jour, nous donne peut-être à considérer dans les trois ans du vigneron, les trois derniers Papes, appelant chacun de toutes ses forces, notre conversion: saint Jean Paul II a bêché; Benoît XVI a mis du fumier en faisant éclater au grand jour, avec autant de fermeté que de douceur, la putréfaction du rationalisme ultra contemporain; François semble signifier que même l'Eglise va désormais être hors jeu.. parce que Jésus vient lui-même faire la vendange et la moisson, pour parler comme l'Apocalypse. "Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même."




Sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise:

vendredi 21 octobre 2016

"Votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance."


Aujourd'hui, messe en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus.
A cause de la sécularisation qui pèse lourdement sur nos consciences de catholiques, nous ne savons pas interpréter les temps où nous sommes. Mais depuis l'Incarnation du Christ, ces temps sont ceux du Seigneur, et la marche risque d'être bien haute à franchir lorsqu'il viendra revendiquer d'être effectivement le seul Maître et Seigneur. Nous avons encore quelques semaines du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde: il suffit de venir à Jésus et de vivre réellement de lui. Ensuite, comme si les écluses se refermaient, viendra le Jugement: chacun en sera alors réduit à son indigence. Mais notre richesse à nous, c'est Jésus, le Fils de Dieu.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 20 octobre 2016

"Vous connaîtrez ce qui dépasse toute connaissance: l'amour du Christ."


Aujourd'hui, messe pour l'évangélisation des peuples, puisque nous préparons par la semaine missionnaire, la journée mondiale des Missions Dimanche prochain.
Il faut reconnaître que l'évangélisation, loin d'être source d'une joie enthousiaste, se présente à la conscience catholique contemporaine, comme une mauvaise conscience, un problème. Malgré l'effort des derniers Papes, nous restons terriblement perméables à la laïcité à la française, ainsi qu'à l'idéologie dominante, qui accuse en bloc les religions d'être par elles-mêmes source de violence, et impose à toutes les discours convenus du vivre ensemble. Rien de folichon, en effet. Mais surtout, nous manquons ce qui dépasse toute connaissance: l'amour du Christ. Jamais l'humanité n'a connu consensus plus violent: la seule existence du chrétien lui est intolérable, et s'il ouvre la bouche, c'est la guerre.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 19 octobre 2016

"A qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de saint Joseph, et pour nos soldats en déploiement extérieur et intérieur, pour leurs épouses et leurs familles. Pourquoi ne pas mobiliser les dogmes les plus élevés de notre foi pour éclairer même le temps d'épreuve? D'autant plus que les lectures de la messe de ce jour nous l'affirment: même les anges découvrent émerveillés, avec notre Evangile, nos sacrements, notre vie chrétienne, le mystère de la miséricorde du Seigneur à notre endroit. Nous ne subissons jamais, c'est toujours en vainqueur que nous abordons toutes choses, même la mort.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 18 octobre 2016

Fête de saint Luc, évangéliste

"Le règne de Dieu s'est approché de vous."


On caractérise l'Evangile selon saint Luc, d'évangile de la joie. D'où vient la joie: de ce que le salut n'appartient plus à une race élue, mais est offert à tout homme accueille la Bonne Nouvelle par la foi; de ce que nous sommes libérés de nos péchés par la Passion du Seigneur Jésus; de ce que Jésus a vaincu la mort et que nous sommes promis à la résurrection; de ce que l'Esprit Saint nous est donné comme gage de la vie éternelle. Enfin du nouveau sous le soleil: et nous nous demandons si nous allons en parler on pas?




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 17 octobre 2016

"Tu es fou: cette nuit même on va te redemander ta vie."


Aujourd'hui, fête de saint Ignace d'Antioche et l'invitation à prier pour les chrétiens d'Orient, et particulier l'Eglise de Syrie, dont saint Ignace écrivait au temps des persécutions: elle a désormais Dieu lui-même pour évêque. Ils ont tout perdu en quelques instants et n'ont plus que Jésus Christ pour seul trésor. Tandis que nous avons l'avertissement redoutable du Pape François dans la bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde qui va bientôt finir: sortez de l'illusion fatale, l'argent qui fait couler le sang ne rend ni heureux ni immortel; convertissez-vous pendant qu'il est encore temps, après quoi vient le Juge à qui nul n'échappe.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 16 octobre 2016

Dimanche XXIX dans l'Année

"Toujours prier sans se décourager."


Le dernier mois du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde; la canonisation d'un prêtre martyrs de la révolution dite française, un adolescent martyr du Christ Roi par cette autre révolution maçonnique au Mexique, et de Elisabeth de la Trinité du Carmel de Dijon; la Manif pour tous qui redescend dans la rue; l'ouverture de la semaine missionnaire qui culminera Dimanche prochain si Dieu veut pour la Journée Mondiale de prière et d'offrande pour les Missions: voilà qui éclaire singulièrement les lectures de ce Dimanche qui à l'évidence nous recommande la prière. C'était déjà l'unique programme pastoral donné par saint Jean Paul II pour l'an 2000 en entrant dans le troisième Millénaire, de l'année du Rosaire en 20003, de l'année de l'Eucharistie en 20005, de l'année de la Foi en 2012: qu'en avons-nous donc fait? Ne nous plaignons pas sous le pontificat de François où tout fout le camp: la conversion est celle de la dernière chance avant que "bien vite il ne fasse justice" comme dit l'Evangile aujourd'hui.