samedi 25 avril 2015

"Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé; celui qui refusera de croire sera condamné."


Nous devons prendre très au sérieux la fin de l'Evangile selon saint Marc. Tout d'abord, parce que, assis à la droite du Père, le Seigneur travaille pourtant aussi avec son Eglise, assurant à la prédication de l'Evangile sa fécondité. Ensuite parce que les signes de son origine et de son oeuvre divine ont été actualisés en notre temps, en particulier dans le Renouveau charismatique, tandis qu'ils demeurent de génération aussi comme le sillage de lumière de l'histoire du Christianisme et de ce que le Christ apporte au genre humain. Enfin, parce que celui qui refusera de croire sera condamné. Encore une année du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde divine, en suite de quoi viendra le temps du Jugement: il faudra rendre des comptes.


vendredi 24 avril 2015

"Ma chair est la vraie nourriture et mon sang est la vraie boisson."


La simplicité de la foi a quelque chose d'effrayant. Jésus affirme: ma chair est la vraie nourriture et mon sang est la vraie boisson. Donc, celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. Et ceux qui ne mangent pas la chair du Fils de l'homme et ne boivent pas son sang, n'ont pas la vie éternelle. Sommes-nous dans le relativisme, ou croyons-nous que Jésus dit la vérité? Y pensons-nous, à tous ceux-là qui ne communient pas: ils n'ont pas la vie éternelle. Allons-nous comprendre le devoir impérieux de la nouvelle évangélisation? Surtout que pour communier, il faut d'abord être baptisé. Mais la première lecture, avec la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas, eh oui, déjà à l'époque, nous oblige à penser aussi à ceux qui là-bas encore sont animés d'une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur. Les grands pécheur sont peut-être les premiers concernés par les immenses grâces du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde divine, décrété par le Souverain Pontife.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 23 avril 2015

"Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement."


La promesse du Seigneur Jésus semble reprendre la première tentation, celle qui hante encore notre époque jusqu'au cauchemar: vous serez comme des dieux, l'immortalité. Avons-nous déjà pensé, avec les Pères de l'Eglise, que la mort, pour châtiment du péché, est aussi et surtout une miséricorde de la part de Dieu, qui met fin à une existence désormais misérable. Mais Jésus, en ressuscitant, ne nous promet pas le paradis terrestre: il nous ouvre le Ciel et une éternité de délices avec le Père et le Fils dans l'Esprit Saint. Que la foi nous permette de discerner la voix du vrai Berger, en renonçant à des avantages terrestres, pour tourner notre désir vers les biens éternels. Conversion qu'opère en nous la Table du Pain de Vie: Verbe fait chair, en son Eucharistie.



Chapelet avec et pour les Malades, ceux qui les soignent, ceux qui les servent, ceux qui les visitent, et leurs familles:



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mercredi 22 avril 2015

"Que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour."


Jésus fait lui-même le reproche: vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Ce qui s'applique bien sûr à notre propre vie spirituelle, résonne à l'échelle du continent Européen comme nulle part ailleurs dans le monde: pétri par l'Evangile du Christ, abreuvé de sa grâce, la plupart sont encore baptisés. Et c'est là le centre le plus dur de l'opposition à l'Eglise, même si ailleurs la persécution se montre sous des espèces plus sauvages. C'est qu'il ne suffit pas de voir: il faut aussi croire, c'est à dire entrer dans cette intimité de Jésus pour découvrir ce qui le fait vivre; et dans cette amitié très sainte, sa vie devient notre vie.



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mardi 21 avril 2015

"Voici que je contemple les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu."


Le réalisme de l'Eucharistie, par la transsubstantiation du pain au Corps du Christ, et du vin au Sang du Christ, ne doit pas empêcher mais bien décupler l'élan de notre esprit dans la contemplation. Jésus est en Personne le porche royal au Coeur de Dieu. Et l'Eucharistie a été instituée pour nous emmener jusque là. La Communion du Père et du Fils dans l'Esprit Saint est essentiellement spirituelle: elle est anticipée pour nous ici-bas sous les espèces adaptées à notre condition de pèlerins; c'est pourquoi il nous faut cheminer toujours plus avant en Jésus Christ, chemin, vérité et vie, vrai berger des sources vives.



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lundi 20 avril 2015

"L'oeuvre de Dieu c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé."


Remarquons deux choses dans l'Evangile de la messe de ce jour.
La puissance d'unification que représente la foi pour notre existence et toute notre personne: tandis que les Juifs, pourtant de bonne volonté puisqu'ils ont cherché Jésus de tous côtés, s'interrogent sur les oeuvres de Dieu, Jésus leur révèle l'oeuvre de Dieu qui est de croire en lui.
Ou cherche Jésus partout, on l'a dit, mais on le trouve toujours "sur l'autre rive", il nous fait toujours et finalement passer "de l'autre bord". Pâques, d'ailleurs, signifie aussi "passage", comme le scanderont les évangiles des dernières semaines avant la Pentecôte: "à l'heure où Jésus passait de ce monde vers le Père, il disait à ses disciples."



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dimanche 19 avril 2015

"Un esprit n'a pas de chair ni d'os, comme vous constatez que j'en ai."


Nous professons volontiers le réalisme de la résurrection de Jésus. Mais comment se fait-il que cela ne change pratiquement rien à notre vie? Le lien entre le mystère pascal et notre vie de tous les jours, tient en ce résumé que donne Jésus lui-même de toute l'Ecriture: la conversion et le pardon des péchés. En fait, nous gérons nos péchés, le mal, la souffrance en dehors du Christ: c'est ce qui vide de sens le mystère pascal et rend vaine pour nous la Croix du Christ. Un pakistanais de 15 ans, brûlé vif parce que chrétien, nous a exposé cette semaine le lien entre le mystère pascal et le pardon des péchés: décédé de ses brûlures après trois jours, il a pu raconter les circonstances de son martyre et offrir son pardon à ses agresseurs. Ce jeune chrétien s'appelait Massih, qui se traduit: Christ.