samedi 6 décembre 2014

"Guérissez les malades, ressuscitez les morts."


Aujourd'hui, messe de suffrage pour le repos de l'âme d'un grand malade, décédé après deux ans d'hospitalisation à domicile. Les lectures de la messe de ce jour, samedi de la première semaine de l'Avent, comportent de nombreux appels à la consolation dans la bienheureuse espérance. C'est aussi le premier Samedi du mois en l'honneur de la Vierge Marie, parce qu'elle attendait dans la foi la résurrection de son Fils. Benoît XVI s'interrogeait: le Christ a supplié avec un grand cri et dans les larmes pour que Dieu le délivre de la mort. A-t-il été exaucé, car enfin, il est mort le Vendredi et il a été mis au tombeau. Mais le troisième jour, il est ressuscité comme il l'avait dit. Oui, le Christ a été exaucé, le Christ est ressuscité. Et nous ressusciterons avec lui comme il nous l'a promis. Cela aucun des pouvoirs de ce monde ne peut le faire: mais Dieu seul.


vendredi 5 décembre 2014

"Que tout se passe pour vous selon votre foi. Leurs yeux s'ouvrirent."


C'est aujourd'hui le premier Vendredi du mois, et nous célébrons en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus, même si nous gardons les formulaires du Vendredi de la première semaine de l'Avent. De fait, il n'y a aucune divergence, mais bien éclairage réciproque, c'est le cas de le dire. Au Sacré Coeur de Jésus nous contemplons sa miséricorde: le motif même de sa venue parmi nous. Au point que nous n'avons pas à nous insérer dans le mystère du Christ, il est d'emblée dans son Incarnation celui qui vient "pour nous les hommes et pour notre salut", comme nous l'affirmons avec toute l'Eglise dans le Credo.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 4 décembre 2014



Aujourd'hui, Jeudi des Hospitaliers à l'HIA Desgenettes. On peut écouter l'homélie de la messe sur le site de l'aumônerie catholique:


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 3 décembre 2014

"Je suis saisi de compassion pour cette foule."


Nous célébrons aujourd'hui la fête de saint François Xavier, patron principal des missions: il est allé jusqu'en Chine. Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus est également patronne principale des missions: elle est restée dans son cloître de Normandie. Cela nous permet de comprendre que ce qui compte ce n'est pas d'abord ce que nous faisons, mais l'action souveraine de Dieu en nous lorsqu'il peut régner sur notre coeur et habiter notre âme. Nous n'y pensons pas souvent: la foi, l'espérance et la charité ne sont pas d'abord des actes de notre dévotion, mais la Vie des Personnes divines vivant en notre âme immortelle.



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mardi 2 décembre 2014

"Personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler."


La connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer; le Fils, qui est tourné vers le sein du Père, lui l'a raconté. Nous ne mesurons jamais comme dès ici-bas le Seigneur nous a donné la substance de ce qui sera notre éternité bienheureuse. La vie éternelle c'est de te connaître toi, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Mais comment tous les dons de la vie chrétienne peuvent-ils devenir l'élan le plus authentique de toute vie en nous? Les lectures de la messe de ce jour nous l'indiquent aussi: Jésus exulta de joie sous l'action de l'Esprit Saint; et encore: sur lui reposera l'Esprit du Seigneur, esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur. Nous abandonner à la joie de l'Esprit, nous laisser conduire par lui, qui sonde les profondeurs de Dieu. L'un des effets les plus déplorables du relativisme actuel, infiltré jusque dans nos âmes, est de rabaisser systématiquement tout cela en faisant comme si ailleurs, avec d'autres, il y avait l'équivalent. Pourtant prophètes et rois ont voulu voir cela et ne l'ont pas vu, entendre tout ça et ne l'ont pas entendu: mais nous seuls. Osons nous en réjouir: cette joie peut être contagieuse. Sans Jésus: rien; avec Jésus tout!

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lundi 1 décembre 2014

"Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident."


L'Evangile du centurion est particulièrement cher au Diocèse aux Armées et aux militaires. Sa foi est admirable, non seulement par son humilité, mais surtout par sa haute spiritualité. Tandis que les Juifs sont habitués à ce que Dieu parle, et c'est fait, les païens sont encore livrés à tout ce qui est matériel et superstitieux en fait de pouvoir extraordinaire. Or ici, éclairé par la discipline militaire qui fait la trame de son existence, il a compris qu'il suffit au Seigneur de dire et c'est fait, sans même qu'il soit besoin pour lui d'être physiquement présent. On comprend alors, puisque nous lisons cet Evangile au début de l'Avent, que le mystère de l'Incarnation ne répond à aucune autre nécessité que celle d'un trop grand amour.



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dimanche 30 novembre 2014

Premier Dimanche de l'Avent

"Ce que je dis là, je le dis à tous: veillez!"


Nous retrouvons les mêmes thèmes et les mêmes expressions que ces derniers jours de l'Année liturgique, mais dans la lumière joyeuse de la venue du Seigneur Jésus en son Incarnation. Du coup la veille vigilante se fait joyeux désir, de plus en plus enthousiaste. Surtout que la première lecture nous indique clairement que notre préparation à la grâce est déjà une grâce. C'est le Seigneur qui vient de mille manière attirer notre attention et nous retourner déjà vers lui, pour que nous puissions effectivement l'accueillir lorsqu'il vient. Dans ce sens, le saint Curé d'Ars, que l'on soupçonnait quelquefois de sévérité surtout dans ses débuts, a osé dire: il est plus difficile de se damner que de se sauver, étant donné tout ce que Dieu fait pour nous alors que nous nous sommes encore pécheurs et malheureux.