samedi 4 novembre 2017

"Quiconque s'élève sera abaissé; et qui s'abaisse sera élevé."


Aujourd'hui, premier Samedi du mois et réparation des offenses au Coeur Immaculé de Marie, pour un nouveau cycle de cinq Samedi, en méditant le premier des Mystères Joyeux du rosaire: l'Annonciation. Et la providence liturgique nous fait entendre cette affirmation de Jésus qui est comme la clé de toute l'économie de la Création et de la Rédemption: qui s'élève sera abaissé; et qui s'abaisse sera élevé. Tel fut l'abaissement de l'orgueil de nos premiers parents; et l'élévation de l'humble servante du Seigneur, Marie Mère de Dieu. Tel fut le dépouillement du Verbe en son Incarnation, et l'élévation du Christ en sa Passion et en sa Résurrection. Telle fut la chute du peuple élu et l'élévation des païens. Telle enfin l'humilité de notre combat spirituel qui nous mérite la gloire éternelle si nous persévérons.


vendredi 3 novembre 2017

"Ils ont l'adoption, la gloire, les alliances, la législation, le culte, les promesses."


Aujourd'hui, messe votive du Sacré Coeur de jésus en réparation. Comprenons bien ce que c'est qu'une dévotion réparatrice: dans sa bonté, Dieu qui veut pardonner nos péchés, offre quelques pratiques à faire en réparation, et il nous tiendra quittes. Pourquoi cela est-il possible? Parce que Jésus le premier a réparé: mais lui ne fait pas quelques petites choses dont Dieu veut bien se contenter, il fait les choses infinies, divines, il est le Verbe incarné, le Fils bien-aimé. On comprend alors ce que c'est que notre réparation: puiser dans ce trésor infini des mérites du Christ. D'où le coeur de ces dévotions, à savoir: confession et communion réparatrices.


jeudi 2 novembre 2017

Commémoration de tous les fidèles Défunts

"Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés."


Très significatif de retrouver au rituel des Funérailles, le même évangile que pour la fête de la Toussaint: les Béatitudes. On ne peut mieux souligner la communion des Saints que le Christ établit entre tous ceux qui vivent de lui: Eglise triomphante, Eglise militante, Eglise souffrante. On peut célébrer aujourd'hui trois messes.












Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 1 novembre 2017

Solennité de Toussaint

"Votre récompense est grande dans les cieux."


On sait ou on ne sait pas que le rituel du départ Routier comporte la proclamation des Béatitudes par le prêtre juste avant de donner la bénédiction à celui qui part sur la route de sa vie d'homme. Nous comprenons ainsi que les Béatitudes nous sont donné comme viatique, bagage vivant qui nous éclaire et nous achemine jusqu'à la maison du Père. Elles portent parce qu'elles sont Jésus lui-même toujours avec nous. Par lui, avec lui et en lui, nous sommes toujours comblés parce que déjà à la gloire du Père dans l'Esprit Saint. La mort est encore là, submergée de toutes parts par la Vie, marquant seulement le passage de la foi à la gloire, du combat à la possession bienheureuse.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 31 octobre 2017

"A quoi le règne de Dieu est-il comparable?"


Nous avons été sauvés, mais c'est en espérance: Dieu est réellement avec nous, éminemment dans l'Eucharistie, et pourtant nous restons dans l'épreuve et mortels. On peut alors soit douter que Dieu soit avec nous pour de bon, ou bien s'ouvrir à l'espérance surnaturelle: c'est nous qui sommes encore dans l'incapacité de nous approprier pleinement le Don de Dieu. C'est pourquoi la grâce doit grandir en nous jusqu'à s'épanouir dans la gloire, selon deux registres que les lectures de la messe de ce jour nous montrent: la force propre de la vie chrétienne; la fécondité mystérieuse de la souffrance vécue en sacrifice. Saints François et Jacinthe Marto de Fatima en témoignent au coeur des jours où nous sommes.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 30 octobre 2017

"Il y a six jours pour travailler: venez donc vous faire guérir ces jours-là."


On se demande comment ne pas s'éveiller à la présence de Dieu lorsque Jésus fait des guérisons, et délivre les gens de l'oppression du diable. C'est qu'en fait il faut le Saint Esprit pour confesser Jésus est Seigneur et entrer dans une sorte de familiarité avec Dieu. Non pas un esprit de peur, comme esclave, mais l'Esprit des fils nous ouvrant déjà la vie éternelle, si nous persévérons.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 29 octobre 2017

Dimanche XXX dans l'Année

"Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable."


Le bisounours est très éloigné de l'Evangile et constitue même une offense blasphématoire à Jésus Christ et Jésus Christ crucifié. Que voyons-nous en effet? L'amour de Dieu de tout son coeur, de toute son âme, qui porte l'amour pour le prochain comme soi-même. Un amour qui prend sur lui toutes les transgressions, tous les péchés passés, présents et futurs, et appelle encore: voyez ce que vous faites! Arrêtez! revenez, et vous vivrez! Au contraire, dans l'idéologie consensuelle, le masque de la charité couvre la transgression de tous les Commandements.