samedi 14 octobre 2017

"Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent."


Aujourd'hui, messe en l'honneur de la Vierge Marie, consolatrice des affligés.
Le Livre de Joël fait partie des livres apocalyptiques: derrière la croûte des événements, la foi sait retrouver de génération en génération la catastrophe d'un monde sans Dieu et contre le Christ, et la splendeur des justes qui resplendissent déjà comme le soleil dans le Royaume de leur Père. D'où la clé de toute l'histoire humaine donnée par l'Evangile de ce jour: heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent.


vendredi 13 octobre 2017

Centenaire de Fatima 1917-2017

"L'état de cet homme-là est pire à la fin qu'au début."


Aujourd'hui centenaire de la dernière apparition de Notre Dame à Fatima. Comment ne pas être touché de la coïncidence liturgique qui truffe pour ainsi dire les lectures de la messe de ce jour avec le message du centenaire.
Ils cherchaient à obtenir un signe venant du ciel. Et il y a eu la "danse du soleil", signe annoncé trois mois avant, avec le jour et l'heure. Au lieu de croire et d'obéir aux injonctions, on s'est détourné et tous les châtiments annoncés se sont produits sans faillir. Et 100 ans après cette dévotion au Coeur immaculé de Marie que Dieu veut établir dans le monde n'est toujours pas communément reçue et pratiquée. D'où les annonces de deuil et de lamentation, ainsi que le "jour de malheur qui vient du Puissant comme un fléau. Il est tout proche. Jour de ténèbres et d'obscurité, jour d enuages et de sombres nuées." Pourquoi donc entendre ces paroles justement aujourd'hui? Et encore: "comme la nuit qui envahit les montagnes, voici un peuple nombreux et fort, il n'y en a jamais eu de pareil et il n'y en aura plus dans les générations à venir." Que celui qui peut comprendre comprenne. Ou plus simplement encore, qu'il ouvre ses yeux et ses oreilles, qu'il regarde et entende.
Mais l'Evangile se fait plus incisif encore: après le pontificat de saint Jean Paul II qui arracha l'Eglise à l'ornière de la crise post-conciliaire, après le pontificat de Benoît XVI qui remit la maison balayée et bien rangée, il semble que d'autres esprits plus mauvais entrent et s'y installent; ainsi l'état de l'Eglise serait pire maintenant que dans les années 70.
Le XXI° siècle semble alors dominé par les paroles de Notre Dame à Fatima: pour les âmes particulières, "Mon Coeur sera ton refuge et ton chemin jusqu'à Dieu"; et pour l'Eglise dans le monde de ce temps: "à la fin mon Coeur immaculé triomphera."




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 12 octobre 2017

"Combien plus le Père du ciel donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent!"


Aujourd'hui, comme la liturgie nous en donne la possibilité: messe en l'honneur du Christ Rédempteur ou du Précieux Sang. Du coup les lectures de la messe de ce jour s'éclairent: pourquoi donc Dieu exauce-t-il si largement les prières insistantes? Parce que nous nous présentons au nom du Sang très Précieux de Notre Seigneur Jésus Christ, comme aspergés, drapés de son infinie Charité. Et nous n'envions donc pas du tout les méchants, au contraire, ils suscitent une immense compassion: d'autant plus que la tyrannie du diable se fait de plus en plus lourde et féroce. Mais qui leur tendra la main pour qu'ils se convertissent et puissent se sauver?




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 11 octobre 2017

"Seigneur, apprends-nous à prier."


Magnifique demande, que d'apprendre à prier de la bouche de Jésus lui-même. Et c'est le Notre Père. Le rapprochement des lectures de la messe de ce jour nous aide à mieux comprendre que prier n'est pas s'efforcer d'imposer à Dieu notre volonté, mais bien d'adhérer de tout notre être à sa volonté, lui qui sait ce qu'il faut à chacun et le lui donne à chaque moment. Dieu de tendresse et de pitié, dont la miséricorde appelle justement notre conversion et la rend possible en nous en donnant les moyens.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 10 octobre 2017

"Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée."


Aujourd'hui, messe en l'honneur du Saint Esprit: l'âme de l'Eglise et le souffle de notre vie spirituelle. Il est l'artisan de notre conversion des choses de la terre aux choses de Dieu qui demeurent. Il nous fait donc passer de Marthe à Marie. Outre la dimension personnelle de son action, il déploie aussi sa douce puissance à l'échelle des collectivités humaines pour la même conversion. Ainsi de l'exemple que donne la Pologne à toutes les nations de l'UE: il y a quelques mois, journée de pénitence et de réparation des péchés publics, par tous les Evêques du pays et avec fort concours de peuple; et le 7 octobre en l'honneur de Notre Dame du Rosaire, chapelet par plus d'un million de personnes sur toutes les frontières du pays. Affaire à suivre!




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 9 octobre 2017

"Et qui est mon prochain?"


Le Bon Samaritain, c'est Jésus. Jonas, c'est Jésus. La clé générale de l'interprétation des Ecritures fait merveille avec les lectures de la messe de ce jour. Mais nous-même, saurons-nous, à la différence des déboires de Jonas à ses débuts, nous porter vers nos frères, avec la charité même de Jésus, pour l'exercice des oeuvres de miséricorde spirituelle: dénoncer les péchés du monde, et reprendre les fautes de nos frères, pour les aider à se convertir pour qu'ils ne se perdent pas et puissent être sauvés; chantant éternellement avec nous et comme nous la Miséricorde divine et ses merveilles pour les hommes?




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 8 octobre 2017

Dimanche XXVII dans l'Année

"Ils respecteront mon fils."


On imagine facilement l'horreur des auditeurs de Jésus: eux le peuple élu entouré de païens, et le royaume de Dieu va passer à d'autres meilleurs qu'eux! De fait les péchés et le drame d'Israël est d'avoir livré le Messie aux mains des païens. Mais Jésus est ressuscité, car il est vrai Dieu et vrai Homme, vainqueur des péchés et de la mort. De sorte que l'Eglise, son Corps mystique, abreuvée de son même Esprit, est désormais indéfectible: les personnes peuvent déchoir ou faire défection, mais ils peuvent toujours reprendre pied dans l'Eglise et y retrouver la liberté et la dignité d'enfants de Dieu.