samedi 17 octobre 2015

"L'Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu'il faudra dire."



Aujourd'hui, fête de saint Ignace d'Antioche, martyr de l'Antiquité chrétienne, dans ces lieux qui hantent l'actualité, Lataquié et la Syrie. A presque deux mille ans d'écart, le même amour pour Jésus jusqu'à la mort, la même faim de l'Eucharistie pain de vie éternelle, le même sens de l'Eglise Corps mystique et Arche du salut. "Que la passion de saint Ignace d'Antioche, qui lui valut une gloire éternelle, soit aussi pour nous une source de courage." (Missel Romain)

vendredi 16 octobre 2015

"Les cheveux de votre tête sont tous comptés."


Aujourd'hui, à la chapelle de l'HIA Desgenettes, saint Luc, patron du Service de Santé des Armées.
Soulignons une nouvelle fois l'insistance de la Parole de Dieu dans les lectures de la férie de cette 28° semaine du Temps ordinaire, sur les deux grands piliers de la vie chrétienne: le pardon des péchés et la vie éternelle. Ce qui est accordé d'emblée dans le sacrement du Baptême, est aussi la double grâce en sortant de cette vie, si nous mourons dans la paix du Christ et de l'Eglise. Ne nous laissons pas hypnotiser par le pouvoir du mal ici-bas. C'est en réalité un anti-pouvoir, c'est à dire un pouvoir de détrustruction et dégarement, de mensonge et de mort. Au contraire, la puissance de Dieu qui fonde l'être au commencement, est aussi ce qui les soutient dans l'éternité: telle sa miséricorde, telle aussi sa justice. C'est de Dieu qu'il faut nous recevoir et vers Dieu qu'il nous faut tendre: voilà ce que Jésus nous enseigne, voilà ce qu'il rend possible et lui seul. Béni soit son saint Nom.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 15 octobre 2015

"Cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes."


Aujourd'hui, fête de sainte Thérèse d'Avila.
La fête de sainte Thérèse d'Avila vient opportunément nous aider à comprendre les lectures de la messe de ce jour: qu'est-ce donc que la Justice de Dieu qui nous justifie; la voie royale d'accès au vrai Dieu, est la sainte Humanité de notre Seigneur Jésus Christ. Surtout, elle nous inculque l'un des axes majeurs du Deuxième Concile du Vatican, qui semble curieusement oublié en ce moment: l'appel de tous les baptisés à la sainteté. Cet appel universel à la sainteté ne signifie pas qu'il suffit de se présenter pour être saint. Il signifie au contraire qu'il faut en garder le désir sérieux en toutes choses, et ordonner en fonction de ce désir l'ensemble de notre vie.




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mercredi 14 octobre 2015

"Nous savons que Dieu juge selon la vérité."


Jugement, discernement sont profondément altérés dans l'air que nous respirons, avec une conception formelle de la Justice, une légitimité sans fondement et une légalité piétinée ouvertement par les pouvoirs publics en des domaines importants. La Parole de Dieu pour la messe de ce jour est donc non seulement lumière mais salut: elle nous permet d'échapper aux conditionnements ambiants pour retrouver la vérité de notre vie et de notre regard.
Et tout d'abord, que le jugement est à Dieu, qui jugent les bons et les méchants. Saint Paul dira un peu plus loin: il a enfermé tous les hommes dans la désobéissance, afin de faire miséricorde à tous les hommes. Celui qui se croit impeccable se retranche du même coup du champ de la miséricorde. Mais de la vérité que nous recevons de Dieu sur nous-mêmes, nous purifions aussi le regard que nous portons sur les autres.
Tel est le danger que les invectives de Jésus cherchent à nous éviter dans l'Evangile. Quel malheur pour vous, propose la traduction liturgique, prolongeant le mouvement de la version précédente: malheureux êtes-vous. Mais la signification est tout autant celle d'une malédiction, si nous endurcissons notre coeur: car il faudra alors porter le poids de nos péchés, au lieu d'en être rachetés par le Christ. Or ici comme ailleurs, la voie la plus directe qu'indique Jésus pour retrouver la justesse devant Dieu, c'est la charité envers le prochain. Si nous comprenions vraiment la répercussion de la charité envers nos frères, sur la relation à Dieu qui nous sauve: d'où l'insistance du Pape François sur ce genre de thème.


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mardi 13 octobre 2015

"Celui qui a fait l'extérieur n'a-t-il pas fait aussi l'intérieur?"


Aujourd'hui, anniversaire de la dernière apparition de Notre Dame à Fatima et miracle du soleil.
Messe pour l'Evangélisation des peuples. La Lettre aux Romains nous offre le passage décisif de l'affirmation de la connaissance naturelle de Dieu, même après la chute. Tous savent que Dieu existe et qu'il est Dieu à partir de ses oeuvres reconnues par la raison droite. Cette vérité en appelle deux autres. Tout d'abord, la vacuité de la position prétendument neutre: il s'agit en réalité d'une fermeture et d'un refus, une rébellion. Ensuite la connaissance naturelle de Dieu est ce qui va permettre à l'homme de reconnaître qu'il s'agit de Dieu lorsqu'il se présente dans la Révélation. Sans la connaissance naturelle de Dieu, la Foi, pour splendide qu'elle soit, serait arbitraire, une aliénation de  notre esprit, alors qu'elle est au contraire son ouverture enthousiasmante au monde de Dieu. 
On comprend alors la remarque de Jésus au pharisien de l'Evangile. Nous ne nous appartenons pas nous-mêmes, et nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes de nos péchés. Seule la venue de Dieu, sa Parole, son pardon et sa miséricorde, peuvent nous restaurer dans notre dignité première, éventuellement nous exhausser jusqu'à la communion avec le seul vrai Dieu, le Dieu vivant qui est l'Amour. Si dans notre indigence, nous tâchons de faire bonne figure à l'extérieur, tandis que l'intérieur est ravagé; dans l'abondance du don qu'il nous fait, le Seigneur nous donne à l'inverse de manifester notre union intime avec lui, dans le témoignage aussi extérieur d'une vie renouvelée et sainte.
L'annonce de l'Evangile à nos frères prend ainsi appui sur la connaissance naturelle qu'ils ont de Dieu: c'est alors la Visitation  qui les ouvre au salut. Mais aucun miracle ni oeuvre de puissance extérieure ne peut forcer l'adhésion intérieure qu'ils donneront à la Bonne Nouvelle, en s'abandonnant avec confiance à celui qu'ils nommeront alors eux-mêmes: le Seigneur. Voilà pourquoi la nouvelle évangélisation requiert à la fois courage et et intercession.


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lundi 12 octobre 2015

Semaine mondiale missionnaire

"Il y a ici bien plus que Jonas."


En entrant dans la Semaine missionnaire mondiale, la Parole de Dieu pour la messe de ce jour vient providentiellement nous rappeler que la foi a un contenu, et que l'annonce que nous en faisons doit essentiellement transmettre aux hommes ce que nous avons nous-mêmes reçu et qui ne vient pas d'ici bas. On ne le trouve pas chacun dans sa culture, même si c'est en consonance profonde avec le coeur de tout homme. Il s'agit de Jésus Christ, le Fils de Dieu venu parmi nous, mort et ressuscité pour nous sauver de nos péchés et nous donner la vie qui n'aura pas de fin, à vivre en Dieu, avec Dieu, par Dieu et pour Dieu. Or de cette proclamation, le premier évangélisateur, l'Apôtre de notre foi, comme dit la Lettre aux Hébreux, est notre Seigneur Jésus Christ lui-même.




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dimanche 11 octobre 2015

"Jésus posa son regard sur lui et il l'aima."


Nous sommes assez déconcertés par le fait que même sous le regard aimant de Jésus, l'homme s'en va tout triste. Seule la Miséricorde insistante de Dieu peut nous permettre de nous résoudre à voir, en même temps que l'amour de Jésus pour nous, notre faiblesse, nos péchés et l'abîme duquel il veut nous tirer. Pour les hommes, c'est impossible, mais pas pour Dieu. La première lecture vient alors nous donner l'une des clefs décisives de toute la vie spirituelle, chrétienne et humaine: troquer les biens d'ici-bas contre la Sagesse éternelle, mettre à profit les boulets et les chaînes d'ici-bas, pour les transformer en autant d'occasions si précieuse de faire grandir notre foi, notre espérance, notre charité en Dieu seul.