samedi 23 mai 2015

"Il enseignait avec une entière assurance et sans obstacle."


Saint Paul enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ avec une entière assurance et sans obstacle, bien qu'il fût prisonnier et enchaîné à un soldat, ou un soldat à lui, on peut se demander qui était le prisonnier et qui était l'homme libre. En tout cas, on aurait envie de dire que c'est bien différent de maintenant, en fait d'obstacle à la nouvelle évangélisation. Mais si les persécutions redeviennent d'actualité, sachons comme l'a dit Tertullien dans l'Antiquité, que le sang des martyrs est semence de chrétiens: nous n'assistons pas aux signes de la victoire de l'adversaire, mais bien aux signes avant-coureurs de la manifestation glorieuse du Seigneur, béni dans ses anges et dans ses saints.


vendredi 22 mai 2015

"Suis-moi".


Les grands Papes de notre temps ont chacun lu l'Evangile que nous venons d'entendre, comme les concernant personnellement; et après tout, cela est légitime puisque chaque pape est successeur de saint Pierre. C'est ainsi que nous avons eu la longue agonie de saint Jean Paul II, la mort du lion, comme dit saint Paul donné en spectacle aux anges et aux hommes. Mais il n'est pas sûr que l'intimité mystique du pape émérite Benoît XVI soit moins féconde. Nous pouvons aussi lire ici ce que c'est que la vie chrétienne de chacun d'entre nous, surtout si nous l'éclairons de cette parole entendue dans la première lecture: tout cela est à cause d'un certain Jésus qui est mort et dont Paul prétend qu'il est vivant. 




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:



Jeudi 21 mai 2015

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mercredi 20 mai 2015

"Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m'as donné."


Qui sondera la profondeur de la prière de Jésus, à l'heure où passant de ce monde vers le Père, il s'offre pour nous? Il nous faut pourtant découvrir qu'il nous aime "au nom de son Père", comme le Père nous aime "au nom du Christ". C'est ainsi que nous sommes aimés "au nom du Père et du Fils", dans l'Esprit Saint, et que nous aimons nous-mêmes "au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit". La vie chrétienne ne consiste pas à rester comme figé en face de Dieu, lui-même figé comme une idole qu'il serait alors, mais bien à entrer dans ce que les Orientaux appellent la danse mystique, en nous abandonnant bienheureux à la circulation infinie de la Charité du Père et du Fils et du Saint Esprit, la Sainte Trinité, le seul Dieu, le vrai Dieu, le Dieu vivant.



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mardi 19 mai 2015

"J'ai servi le Seigneur en toute humilité."


Aujourd'hui, célébration des Funérailles chrétiennes à la Chapelle de l'HIA Desgenettes.
En matière de foi, nous nous compliquons terriblement la vie. C'est comme si nous avions à réinventer, à partir de nous-mêmes, Dieu, le monde, la religion, la vie et la mort, jusqu'à faire une complexion relativement cohérente dans laquelle nous nous retrouvons, pour pouvoir dire de façon authentique "je crois". En réalité, la foi est infiniment simple comme Dieu lui-même: elle consiste à lui faire confiance parce qu'il fait tout pour nous: ce sont les Sacrements.



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lundi 18 mai 2015

"Maintenant, vous croyez!"


L'Evangile de ce jour vient nous prémunir de ce que notre foi pourrait avoir de présomptueux. Lorsque nous croyons avoir entrevu quelque chose, il reste encore toute la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus, et l'envoi de l'Esprit Saint gage de la vie éternelle! Ces quelques jours sont d'ailleurs propices à nous tourner vers le Saint Esprit pour comprendre que Dieu habite aussi dans nos coeurs depuis notre Baptême, pour nous abandonner intérieurement à sa tendresse et à sa toute-puissance qui n'est pas moindre ici que dans la création de l'Univers.



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Pèlerinage Militaire International à Lourdes: 15-17 mai

"Qu'as-tu fait de ton frère?"






CEREMONIE PENITENTIELLE

Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (20, 19-23)
Ce même soir, le premier jour de la semaine, les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »




Le Saint Esprit est en Personne la rémission des péchés, parce qu'il est l'Amour subsistant, l'Amour du Père et du Fils. Ne pensons pas, cependant qu'il suffise de se tourner vers lui dans le fond de son coeur pour être sauvé. Certes, de nombreuses grâces nous sont données pour nous attirer au pardon du Seigneur : depuis la peur du châtiment et même de l'enfer, jusqu'au regret sincère d'avoir offensé Dieu, en passant par le trouble de notre conscience, la honte et la tristesse, ou le fol espoir de pouvoir tout recommencer. Mais tout cela ne nous délivre pas encore de nos péchés, ça nous incite à aller au prêtre pour nous confesser : car c'est seulement au moyen du sacrement de Pénitence et réconciliation, par l'absolution reçue du prêtre, que Jésus en personne nous pardonne tous nos péchés dans une nouvelle effusion de son Esprit. Alors la paix est répandue dans tout notre être, et la joie : j'ai retrouvé l’Église, et mon Dieu, et mes frères, je suis sauvé.
Pendant la confession, le prêtre ne condamne pas la gravité de mes péchés, il juge seulement la sincérité de mon repentir, et mon ferme propos d'essayer loyalement de ne plus recommencer. Et si après je retombe ? D'abord, ce n'est pas sûr. Ensuite, eh bien je reviendrai me confesser! Il y a dans le Coeur de Jésus plus de miséricorde qu'il n'en faudrait pour submerger l'iniquité de plusieurs univers pires que le nôtre : à nous, donc, d'y puiser avec confiance.

Solennité de l'Ascension

Jeudi 14 mai

"Ce Jésus qui a été enlevé au ciel, viendra de la même manière."


L'accent est mis dans la Liturgie, en ce jour de l'Ascension, sur la promesse de l'Esprit Saint: nous vivons ces quelques jours avant la Pentecôte, comme les Apôtres avec Marie au Cénacle, dans la prière et la bienheureuse espérance. Mais il ne faudrait pas pour autant oublier la portée première de l'Ascension du Seigneur, que nous professons dans le Credo: il monta au ciel, il est assis à droite du Père d'où il viendra juger les vivants et les morts. L'histoire du genre humain est désormais prise entre l'Incarnation du Christ et son Retour glorieux pour le Jugement: temps de miséricorde qui permet la proclamation du Salut à la face de toutes les nations, pour que la multitude soit sauvée.



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