samedi 10 août 2013

"Je crois en Dieu, le Père tout-puissant."

Fête de saint Laurent, diacre.
Croyons-nous vraiment que Jésus dit la vérité lorsqu'il affirme que celui qui perdra sa vie la trouvera? Lorsqu'il proclame la fécondité spirituelle jusque dans la mort? Nos contemporains ont besoin de ce simple témoignage: les lumineuses certitudes des chrétiens sur l'au-delà.


vendredi 9 août 2013

"Je crois à la vie éternelle Amen."

Aujourd'hui, 32° anniversaire de mon ordination sacerdotale. "Par l'imposition de mes mains, Dieu va faire de vous une bénédiction vivante". "Le seul sacrifice que Dieu ne vous demandera pas, c'est celui de votre joie". Etant grand prêtre, le Cardinal Duval fut prophète cette année-là.
Depuis, le 9 août est aussi la fête de sainte Thérèse Bénédicte de la Croix, martyre au double titre de fille d'Israël et d'enfant de Dieu. Nuit et brouillard était le nom de code de la solution finale que le parti National Socialiste imposait pour l'éradication des Juifs en Europe, ne cachant pas leur volonté de faire disparaître jusqu'au souvenir de Dieu: l'étape suivante devait être l'Eglise Catholique. Or nous sommes actuellement dirigés par des gens qui affirment qu'on ne pourra pas construire un pays de liberté avec la religion catholique; qu'il faut terminer la révolution française en terrassant définitivement l'Eglise; qu'ils vont arracher les enfants dès leur plus jeune âge à tous les déterminismes familiaux, culturels et religieux. Fantasmes? Non. Ce sont des gens qui sont au pouvoir et l'utilisent sans scrupule: ils font ce qu'ils disent et ils disent ce qu'ils font. Et ils font taire toute opposition avec la dernière brutalité comme on peut s'en rendre compte depuis des mois un peu partout à travers le pays.

jeudi 8 août 2013

"Je crois à la résurrection de la chair."

Les puissances de la mort ne l'emporteront pas sur l'Eglise. Le troisième jour le Fils de l'Homme ressuscitera. Réponse: ah, non, Seigneur, jamais! Non seulement incongru, mais suppôt de satan: l'esprit du monde s'arrête à ce que maîtrise le monde, ce qui le lie invinciblement à la culture de mort. Alors que la Vie s'est manifestée en Jésus Christ: on l'a vu, on l'a entendu, on l'a touché. La foi que nous annonçons nous donne part à son mystère: n'en restons jamais à la croûte des événements pour rejoindre la fidélité de Dieu avec nous, et sa puissance à l'oeuvre pour nous sauver.


mercredi 7 août 2013

"Je crois à la rémission des péchés."

Aujourd'hui, messe en l'honneur de saint Joseph, patron de la vie spirituelle: toujours docile et confiant malgré l'énormité de ce qui était confié à sa garde.
Je vous traiterai selon vos propres paroles; qu'il te soit fait comme tu le veux. Notre Dieu est la Vérité subsistante: devant lui nous serons exactement ce que nous sommes, les choses seront implacablement ce qu'elles sont sans plus aucune manipulation possible. Il n'y a pas de symétrie pour un choix neutre entre le bien et le mal, pour ou contre Dieu, mais le bonheur véritable ou l'horreur de tout mensonge à laquelle nous essayons d'arracher nos frères tant que c'est encore possible: la nouvelle évangélisation est une diaconie de la Vérité.




mardi 6 août 2013

"Je crois à la communion des saints."

Aujourd'hui, fête de la Transfiguration. Sans doute ne se trompe-t-on pas de beaucoup en attribuant la relative éclipse de la lumière du Christ dans la conscience de nombre de nos concitoyens, pourtant pour la plupart baptisés catholiques, et dans nos sociétés pourtant à héritage chrétien, en l'attribuant d'une part à l'effondrement moral et d'autre part, à la contamination de l'esprit de prophétie par l'esprit du monde. C'est du moins ce à quoi nous invite à réfléchir la date du 6 août.


Hommage à Paul VI

Le 6 août 1978, l'année des trois Papes, le Pape Paul VI ralliait la Maison du Père. Il est de bon ton parmi les jeunes catholiques actuels, d'avoir une opinion pour le moins réservée sur "le pape du Concile". C'est pourtant le grand et courageux prophète, qui promulgua le 25 juillet 1968 l'Encyclique Humanae Vitae, sur "le devoir très grave de transmettre la vie humaine." Au numéro 17, il liait de façon durable dans la Doctrine Sociale de l'Eglise, les questions de la vie humaine, aux grands problèmes économiques et politiques, puisque la vie humaine est un bien indivisible. Formulant les graves conséquences des méthodes de régulation artificielle de la natalité, il énumère en fait avec presque cinquante ans d'avance, et alors que nul n'y pensait, les abîmes dans lesquels la civilisation s'est précipitée depuis; jusqu'à la dictature que nous nous efforçons maintenant de conjurer, quand la plupart des gens, n'en conçoivent même pas l'idée: "laisser à la merci de l'intervention des autorités publiques le secteur le plus personnel et le plus réservé de l'intimité conjugale. Si donc on ne veut pas abandonner à l'arbitraire des hommes la mission d'engendrer la vie, il faut nécessairement reconnaître des limites infranchissables au pouvoir de l'homme sur son corps et sur ses fonctions; limites que nul homme, qu'il soit simple particulier ou revêtu d'autorité, n'a le droit d'enfreindre. Et ces limites ne peuvent être déterminées que par le respect qui est du à l'intégrité de l'organisme humain et de ses fonctions."

lundi 5 août 2013

"Je crois à la sainte Eglise catholique."

Aujourd'hui, fête de la dédicace de la Basilique sainte Marie Majeure à Rome.
Comme les Hébreux, et leur aversion de la manne, pourtant le pain du ciel qui a tous les goûts, les réactions du temps de Jésus à la révélation de l'Eucharistie en sont pas favorables. Que dire en notre temps où les églises sont désertées non seulement en semaine mais aussi le Dimanche? Jésus savait bien cela: pourquoi alors a-t-il quand même institué l'Eucharistie?


dimanche 4 août 2013

S. Jean Marie Baptiste Vianney

"Je crois en l'Esprit Saint."

Aujourd'hui, fête de saint Jean Marie Vianney, patron de tous les prêtres de France, des curés de l'univers, et des prêtres ayant charge d'âmes.
Les lectures de ce 18° Dimanche Ordinaire sont saisissantes, lorsqu'on les entend non pas au niveau spirituel personnel, mais au niveau économique et politique universel. L'exemple le plus éclairant et le plus facile à comprendre en ces matières difficiles, est celui dont la simple énonciation fait froid dans le dos: l'industrie pharmaceutique s'est emparée de la reproduction humaine.