samedi 15 novembre 2014

La Neuvaine pour la France: 15 novembre 2014 - 15 août 2015

"Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre?"


Au moment où s'ouvre la Neuvaine, neuf mois de prière pour la France, l'Evangile vient providentiellement nous encourager à prier sans cesse. Avec la parole qui avait terrifiée Benoît XVI, le poussant à promulguer l'Année de la Foi 2012-2013.
Le 14 novembre 1945 Jésus dit à Van: Petit enfant de mon amour, écoute, je vais te dicter une prière et cette prière, je veux que les Français me la récitent:
"Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester à jamais fidèles et de travailler d'un coeur ardent à répandre ton règne dans tout l'univers. Amen."
Ô mon enfant, dis aux Français que cette prière est celle-là même que je veux entendre de leur bouche.


vendredi 14 novembre 2014

"Là où il y a un corps, là aussi se rassembleront les vautours."


Il faut avoir le coeur bien accroché, quelquefois, pour lire l'Evangile: surtout lorsque la perspective de la fin du monde se fait jour dans des paroles impressionnantes. Comme toutes les époques, la nôtre peut aussi se dire avec enthousiasme: ce sera peut-être pour nous. En fait, ces paroles sur la Fin, ne visent pas d'abord à nous renseigner. De fait, elles taisent soigneusement les deux choses qui nous intéresseraient vraiment: quand sera-ce? et serai-je parmi les vainqueurs? En revanche, elles entretiennent clairement la vigilance de notre vie chrétienne au jour le jour, comme on le voit dans l'Evangile de la messe de ce jour: on mangeait, on buvait, on se mariait, on achetait, on vendait, on bâtissait; où est le mal?



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 13 novembre 2014

Aujourd'hui, Jeudi des Hospitaliers à l'HIA Desgenettes. La messe était dite pour les chrétiens persécutés emprisonnés pour le Christ et pour le salut de leurs frères. Retrouver l'homélie sur le site de l'aumônerie catholique:

L'après midi, chapelet avec et pour les Malades. Retrouver la méditation des Mystères Joyeux sur le site de la Confrérie du saint Rosaire:


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 12 novembre 2014

"Nous vivions dans la méchanceté, nous étions odieux."


Comme souvent, les lectures s'éclairent l'une l'autre, dans la liturgie. C'est encore le cas aujourd'hui, où nous ne pensons pas souvent que la foi chrétienne nous a profondément apaisés: la lèpre du péché qui est une offense à Dieu est aussi une défiguration de notre propre nature. Alors que nous sommes faits pour persévérer dans le bien, nous voici livrés au mal. Mais Jésus arrache à cette malédiction et nous fait resplendir dans la lumière de sa grâce, qui s'épanouira dans la gloire éternelle, si nous persévérons. Oeuvre sacramentellement et divinement réalisée à notre Baptême: voilà pourquoi la vie chrétienne est dès ici-bas sous le régime de la louange et action de grâce. Oeuvre qui doit passer dans toute notre existence, non sans notre libre coopération à sa grâce: le moyen le plus simple et le plus efficace en est aussi la louange et l'action de grâce, signe à la vérité d'une grande foi, d'une puissante espérance, d'une charité désintéressée.





Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 11 novembre 2014

"Nous sommes des serviteurs quelconques: nous n'avons fait que notre devoir."


Aujourd'hui, fête de saint Martin, patron secondaire de la France. Sa fête est quelque peu éclipsée par l'anniversaire de l'armistice qui mit fin à la Grande Guerre, surtout cette année. C'est dommage, car de saint Martin, aussi soldat, nous pouvons retenir qu'il obtint la paix par son courage et sa ferveur, après une nuit en prière.
Devant la Grande Guerre, et bien que nous glorifions le sacrifice héroïque de ceux qui ont volontairement donné leur vie dans des souffrances inconcevables pour nous, un malaise nous saisit. Quelqu'un a dit qu'elle fut le suicide de la civilisation européenne; et Benoît XV parlait à l'époque d'hécatombe inutile, la mort dans l'âme, c'est le cas de le dire. Et là aussi, pourtant, nous sont parvenus les témoignages de grâces innombrables, personnelles ou hautement providentielles: il n'est aucune parcelle d'humanité où Dieu nous abandonne.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 10 novembre 2014

"La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde."


Aujourd'hui, fête de saint Léon le Grand.
L'Evangile de la messe de ce jour semble décousu: en réalité il pointe vers les grands travers de notre temps, qu'il s'agisse de la société ou de l'Eglise. Autant pour le scandale, que pour le pardon, et plus fondamentalement la foi: nous sommes très loin de ce que Jésus nous donne comme instruction. Pourtant, par sa grâce et avec son secours, tout reste possible; c'est d'ailleurs la raison de l'insistance du pape François, à temps et à contre-temps.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 9 novembre 2014

"Quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela."


Aujourd'hui dans toute la Chrétienté, anniversaire de la Dédicace de la Basilique saint Jean de Latran, cathédrale du Pape.. et notre cathédrale. C'est en effet l'occasion de souligner un point souvent occulté: le Baptême nous fait d'abord membre de l'Eglise universelle, et à cause de cela, membre ensuite de notre communauté chrétienne locale. Si l'on ne croit pas que Jésus est ressuscité, on ne comprend rien au mystère de l'Eglise, ni à notre place et à notre fonction dans l'Eglise: on la prend comme une société de ce monde, plus ou poins démocratique ou arbitraire, et l'individualisme ambiant comme la pesanteur éventuelle des structures nous conduisent à prendre nos distances et à chercher peut-être ailleurs de quoi survivre spirituellement. Au contraire, lorsqu'on sait que Jésus est ressuscité, alors on comprend que l'Eglise est son Corps mystique: c'est en elle et par elle qu'il est aujourd'hui encore accessible sur cette terre, lui-même en Personne, puisqu'il est toujours vivant.