samedi 11 juillet 2015

Fête de saint Benoît, patron de l'Europe

"Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre."


Aujourd'hui, fête de saint Benoît, patron de l'Europe. C'est prophétiquement inspirés que les derniers Papes ont donné saint Benoît pour patron à l'Europe, afin de supplier du Seigneur ce supplément d'âme qui lui fait terriblement défaut. Nous ne parlerons pas de la politique de plus en plus lamentable, mais nous recueillerons la grâce et le message de saint Benoît: la recherche de Dieu. Dieu est désormais chez nous quelque chose de méprisable! Mais avons-nous oublié ce qu'il est? L'Etre infini, le Créateur de toutes choses par la seule puissance de sa Parole, la plénitude de tout bien, la vérité subsistante, l'Amitié bienheureuse du Père et du Fils dans l'Esprit Saint, qui s'ouvre à nous dans la Révélation et par la foi.


vendredi 10 juillet 2015

"C'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous."


Aujourd'hui, messe votive en l'honneur du Saint Esprit Consolateur.
Nous ne pouvons pas entendre l'Evangile de la messe de ce jour sans penser à nos frères chrétiens persécutés dans le monde, en particulier au Moyen et au Proche Orient, et en Afrique. Pour eux les instructions de Jésus se vérifient à la lettre et dans l'Esprit. Or, comme dans l'Antiquité chrétienne, ils semblent surplomber leur propre mort, leur époque, et même toute l'Histoire, dans la simplicité de leur témoignage: c'est en effet le même Mystère, dans leur existence personnelle, en notre temps et à l'échelle de toute l'histoire du genre humain, c'est-à-dire la Venue de Dieu parmi nous. Il est rejeté, mais la victoire de son amour est d'être finalement accueilli; alors victimes et bourreaux mystérieusement réunis dans la gloire loueront éternellement la Miséricorde divine.

jeudi 9 juillet 2015

"Ne soyez pas tourmentés de m'avoir vendu."


L'Evangile de ce jour nous aide à prendre conscience de la marge qu'il y a entre la première évangélisation et la nouvelle évangélisation à laquelle nous nous essayons, en particulier dans le dialogue à tout crin, même lorsqu'il n'y a une hostilité déclarée sur fond de mensonge intégral. Les instructions de Jésus sont bien différentes: secouez la poussière de vos pieds; leur jugement n'en sera que plus sévère. C'est qu'en effet, comme l'illustre magnifiquement la figure de Joseph le Patriarche, Jésus est mort et ressuscité: montrant ses plaies, il se donne plein de bonté et de tendresse, et dans son pardon il offre de nous abandonner tout en lui. C'est donc l'esprit surnaturel qui nous fait défaut, et peut-être même simplement la foi.


mercredi 8 juillet 2015

"Il leur donna le pouvoir d'expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie."

Chenalage vers Stockholm

Aujourd'hui Mercredi, comme la liturgie nous en donne la possibilité, messe en l'honneur de saint Joseph, travailleur.
La coïncidence des deux lectures de la messe de ce jour, éclaire l'un des aspects du mystère d'iniquité. Le Seigneur envoie les Apôtres, avec le pouvoir de faire du bien aux gens, leur annonçant que le Royaume de Dieu est tout proche. Or, on ne se précipite pas sur les Apôtres, on ne submerge pas l'Eglise. Pourquoi? Parce que lorsque Dieu approche, nous voyons son amour, mais aussi notre péché. Et c'est cela qui déplaît à beaucoup: alors ils préfèrent s'arranger entre pécheurs.


mardi 7 juillet 2015

"Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler."


Jésus met en déroute les démons. Mais ce qui guérit l'homme, c'est la compassion du Seigneur, sa douce pitié. On comprend alors l'étrange combat de la Genèse, que nous avons dans la première lecture de la messe de ce jour. La prière, comme toute la vie chrétienne, est un combat contre le mal et le péché, c'est même, au dire des exorcistes, la seule chose qui met le diable dehors. Mais elle est aussi le combat de la foi: parce que Dieu n'est pas une chose de ce monde, on ne le voit pas, on ne le sent pas, bien qu'il soit toujours là comme il l'a promis. Un auteur spirituel propose de dire simplement: Dieu est transparent, il est bien là, mais on ne le voit pas.


lundi 6 juillet 2015

"La jeune fille n'est pas morte: elle dort."


Au Temps Ordinaire, tout est divin, parce que tout est centré sur Jésus Christ. Providentiellement les lectures de la messe de ce jour nous invite à parcourir les deux versants du mystère de sa Personne: son Incarnation, et son mystère pascal. Dieu-avec-nous, c'est une immense consolation: quand Jésus est avec nous, que nous manquerait-il? Mais de sa mort et de sa résurrection nous puisons une grande assurance dans les combats que nous menons, jusqu'à ce que vienne le temps des récompenses.


dimanche 5 juillet 2015

"D'où cela lui vient-il?"


La Parole de Dieu ce Dimanche nous présente deux axes majeurs de la vie chrétienne: le premier concerne le Christ, le second nous-mêmes. D'où est Jésus? Ni d'ici ni de là: il vient de Dieu, il est le Verbe Incarné, et nous passerons l'éternité à contempler qu'il vient des profondeurs de l'amour du Père. C'est dans ta faiblesse que se déploie ma puissance: ce paradoxe de la condition chrétienne, est d'abord celui de Jésus lui-même. Abandonné sur la Croix, il déploie la puissance de la Miséricorde divine, sauve le monde et soutient la sainte Eglise jusqu'à sa manifestation glorieuse.