samedi 16 août 2014

"Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi."


Nous n'évaluons certainement pas le malheur que les enfants désertent nombre de nos assemblées chrétiennes. D'abord, parce que Jésus a plaisir à les avoir auprès de lui. Sans doute se reconnaît-il en eux, puisqu'il a passé tant d'années auprès de sa Maman, avec saint Joseph toujours à côté. Comme si en dehors de ce modèle, commencent pour le genre humain les plus funestes aliénations. Ensuite parce qu'ils nous apprennent comment il nous faut nous comporter devant Dieu.


vendredi 15 août 2014

Assomption de la Vierge Marie

"Désormais tous les âges me diront bienheureuse."


En ce jour nous sortons en procession pour honorer le voeu de Louis XIII consacrant la France à la Vierge Marie, la Conférence des Evêques de France nous proposait aussi de prier pour nos frères chrétiens d'Irak persécutés: afin que la Vierge Marie les protège et qu'ils expérimentent la présence du Christ à leurs côtés dans leur détresse; demandant que l'Esprit Saint nous inspire les moyens de leur venir en aide. Nous confions aussi à Notre Dame les intentions du Souverain Pontife au cours de son voyage apostolique en Asie du Sud Est, et spécialement la prière pour la paix.
Si toute l'histoire du genre humain semble se refléter dans l'âme de la Vierge Marie chantant le Magnificat, il est tout à fait remarquable que notre temps semble particulièrement désigné pour le grand combat: les deux lectures présentent trois enfants à naître.


jeudi 14 août 2014

"Heureuse la mère qui t'a porté dans ses entrailles, et t'a nourri de son lait."


Le 14 août nous célébrons la fête de saint Maximilien Marie Kolbe, qui a consacré sa personne et tout son apostolat à faire connaître l'Immaculée. Nous ne pensons donc pas l'abandonner en célébrant ce soir la messe de la Vigile de l'Assomption de la Vierge Marie.
La Préface eucharistique de cette messe loue le Seigneur en ces termes: tu as préservé de la dégradation du tombeau le corps qui avait porté ton propre Fils et mis au monde l'auteur de la vie.


mercredi 13 août 2014

"Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux."


Aujourd'hui Mercredi, et à la veille des solennités de l'Assomption de la Vierge Marie, messe en l'honneur de saint Joseph.
Le texte d'Ezechiel que nous avons dans la première lecture de la messe de ce jour a connu un parcours biblique et extra biblique remarquable, puisque nous le retrouvons dans l'Apocalypse: et à travers des sectes juives messianistes des premiers siècles, on en a encore des éléments dans les écrits fondateurs de l'islam. C'est ce qui explique la sauvagerie avec laquelle se comportent les djihadistes où qu'ils se trouvent. Ils se croient investis de la mission d'exterminer tous les impies sur la terre. Mais ces soi-disant champions du Dieu très grand oublient que le Jugement Dernier est une prérogative de Dieu seul avec ses anges à la fin des temps: il ne saurait en aucun cas se dégrader en quelques ordres donnés à des hommes contre d'autres hommes. Tant que nous sommes dans le cours de l'Histoire, c'est avec la miséricorde de Dieu, et non pas avec l'épée, que l'on va à la rencontre du pécheur. 


mardi 12 août 2014

"Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux?"


Aujourd'hui, messe pour le Pape François qui part en voyage apostolique du 13 au 18 août en Corée du Sud. Pensons à cette parole d'un document romain récent: le nombre de ceux qui ne connaissent pas le Christ a doublé depuis la fin du Concile Vatican II.
Aucun enfantillage dans la parole de Jésus: au contraire, l'Evangile de ce jour nous indique le champ de l'une des batailles les plus énormes et les plus décisives de toute l'histoire de l'Eglise. Celui qui accueille un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Quid de la guerre civile d'un milliard deux cent millions de morts? En 1995, saint Jean Paul II avait ainsi complété la parabole du Jugement dernier: j'étais un enfant à naître et vous ne m'avez pas accueilli.


lundi 11 août 2014

"Le troisième jour il ressuscitera."


Aujourd'hui, fête de sainte Claire d'Assise.
Jésus annonce que le troisième jour il ressuscitera, et ils devinrent tout tristes! C'est que les fausses religions et l'esprit du monde identifient la bénédiction divine aux bénéfices temporels: il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade. Alors que la vraie foi nous ouvre l'intimité avec Dieu dès ici-bas, dans une communion telle que nous voulons ensemble les mêmes choses, et nous nous détournons ensemble des mêmes choses. C'est par cette amitié véritable avec le Vivant que nous vivrons éternellement, avec lui, par lui et pour lui. 


dimanche 10 août 2014

"Seigneur, sauve-moi"


L'actualité nous rattrape et nous empêche de faire immédiatement une lecture spirituelle de l'Evangile de ce Dimanche. Elle nous rappelle une vérité à laquelle nous ne voulons pas penser et qui parcourt cependant tout le Nouveau Testament, et bien sûr les enseignements du Seigneur Jésus aux instants suprêmes de sa propre existence: le monde a la haine du Christ et cherche à faire disparaître l'Eglise. Mais que fait-il pour éradiquer la Croix du Seigneur? Il érige partout les croix des chrétiens, comme il y a 2000 ans, le diable avait pensé exposer à la face du monde Dieu vaincu: alors qu'il ne contribuait qu'à manifester le triomphe pour lui insondable de la miséricorde divine et la puissance de la Rédemption. Des évêques français semblent se succéder désormais auprès de nos frères persécutés au Moyen Orient, faisant montre d'un courage spirituel et aussi physique que nous admirons: surtout, ils vivent le sens profond de la solidarité ecclésiale auprès de leurs frères évêques et de leurs peuples. C'est une seule et même Eglise qui vit le mystère chrétien dans le monde.


Non à la mondanité spirituelle (5/10): EG 96

Comme chaque Dimanche, sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise, le commentaire de l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium du Pape François contre la mondanité spirituelle: