samedi 7 novembre 2015

"Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent."


Aujourd'hui, premier Samedi du mois, comme la liturgie nous en donne la possibilité, messe en l'honneur de la Vierge Marie, Notre Dame de Consolation, pour prier à nos intentions particulières. Or justement la première lecture de la messe de ce jour égrène les salutations avant de s'achever en hymne d'adoration du Mystère de Dieu. C'est que dans l'Eglise nous sommes frères en Dieu, compagnons d'éternité. C'est cela notre vie, notre richesse partagée et infinie depuis notre Baptême. On comprend alors que la foi nous fait échapper à l'esclavage féroce de l'argent. Prions pour la conversion de ces grands financiers, quelques familles dit-on, comme le fait le Saint Père dans la bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde: on n'emporte pas l'argent au-delà, il ne rend ni puissant ni immortel, c'est une illusion. Mais le jugement de Dieu viendra tôt ou tard; pour votre bien, changez de vie, le Jubilé sera le bon moment pour vous.


vendredi 6 novembre 2015

"Les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière."


Aujourd'hui, premier Vendredi du mois, comme la liturgie nous en donne la possibilité, nous célébrons la messe en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus. Et la Parole de Dieu dans les lectures de ce jour nous propose providentiellement dans l'Evangile, la parabole du gérant malhonnête. Un auteur catholique du XX° siècle affirme qu'il s'agit d'une des grandes paraboles de la Miséricorde. On le comprend déjà en ce que le Maître ne regarde pas en détail au préjudice le concernant: sa générosité est infinie. Mais c'est surtout que le gérant ne se désespère pas, mais fait tout son possible pour s'en sortir, malgré son péché et sa punition. Ne sommes-nous pas déjà touchés nous-mêmes, lorsque nous voyons des personnes visiblement peu douées sous tous rapports, s'efforcer de s'en tirer, de faire face? En fait, à la fin, le gérant se fait curieusement l'imitateur de Dieu, en remettant les dettes! Le secret du jubilé de la Miséricorde n'est-il pas dévoilé en ces termes par le Saint Père: Miséricordieux comme le Père?




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 5 novembre 2015

"Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur."


Aujourd'hui, messe pour les Défunts de l'HIA Desgenettes. La providence liturgique a voulu que nous entendions en première lecture de la messe de ce jour, un texte qui appartient au Lectionnaire des Défunts, et qui est un texte phare de toute la vie chrétienne: le Christ est mort pour être le Seigneur des morts; il est ressuscité pour être le Seigneur des vivants. L'essentiel est d'être avec le Seigneur, l'accessoire est d'être encore sur cette terre, ou déjà endormi dans la mort. Il y a cependant une différence notoire: les défunts sont dans une sorte de passivité. Nous au contraire, avons encore la capacité de poser les actes de Foi, d'Espérance et de Charité qui augmentent en nous la vie de grâce et nous ouvrent un poids de gloire plus grand encore. Mais nous pouvons aussi intercéder et prier pour nos chers Défunts, et ainsi participer à leur purification s'ils ne sont pas déjà au Ciel, et même leur ouvrir l'accès à l'éternité bienheureuse, en gagnant pour eux l'indulgence plénière, par une pieuse visite au cimetière jusqu'au 8 novembre.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 4 novembre 2015

"Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n'a pas été capable d'achever."


L'Evangile de la messe de ce jour est dur à nos oreilles, gavés que nous sommes à la fois de bonne conscience et de biens de ce monde. Mais il est de nos frères, comme cet ouvrier agricole copte décapité par l'Etat islamique, qui était jeune père de famille: quand une seule parole de reniement lui permettait de repartir libre et couvert de cadeaux, il a préféré Jésus à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et soeurs et même à sa propre vie; et il est mort en murmurant le nom de Jésus Seigneur. Des mois après, un reportage dans le village d'origine de la plupart de ces coptes décapités ensembles sur une plage de Lybie, montrait la femme et la petit fille de cet homme jeune, regardant la vidéo de son martyre, puisque ses bourreaux en faisaient une opération de communication, et déclarant avec douceur, avec une réelle tristesse et un abîme de paix et de lumière: nous sommes heureux qu'il n'ait pas renié le Christ et qu'il soit resté fidèle; nous n'en voulons pas à ses meurtriers, nous leur avons pardonné, car nous sommes chrétiens. La première lecture devient alors aveuglante: n'ayez de dette envers personne, sauf celle de l'amour mutuel: ils ne nous doivent rien, ces voleurs de la vie  de notre bien-aimé, c'est nous qui leur devons la charité du Christ.
Ne restons pas béats, mais interrogeons-nous loyalement: est-ce ainsi que nous aussi nous vivons, dans la simplicité de notre quotidien, quelles que soient la croûte des événements et des circonstances? Et si non, pourquoi? Quelles conversions urgentes devons-nous entreprendre, non pas tant parce que l'Histoire semble s'accélérer et pourrait bien nous rattrapper, mais surtout parce qu'il s'agit de la dignité et de la liberté des enfants de Dieu: reçue gratuitement au jour de notre Baptême, mais en vertu de laquelle nous avons aussi promis fidélité et fécondité chrétienne. A celui qui a beaucoup reçu, on réclamera davantage.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 3 novembre 2015

"Mais ils se mirent tous, unanimement, à s'excuser."


La proximité de la solennité de Toussaint et de la Commémoraison de tous les fidèles Défunts éclaire les lectures de la messe de ce jour d'une lumière toute particulière. Puisque les significations des paraboles de Jésus sont infinies, nous pouvons reconnaître dans les invités qui s'excusent de ne pas venir au festin des noces, une image de la vie dans le monde, "mondaine" au sens du Pape François. Tandis que la première lecture évoquerait pour nous aujourd'hui, ce que c'est que la vie dans le Royaume, dans une totale simplicité et une universelle charité: Dieu se donne à tous par tous et en tous, et chacun regarde le bien des autres comme son bien propre, Dieu infini. 




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 2 novembre 2015

Commémoraison de tous les fidèles Défunts

"Je pars vous préparer une place."


La commémoraison de tous les fidèles Défunts a pour nous une double perspective. D'abord, nous prions pour nos chers défunts, avec cette puissante consolation de pouvoir offrir pour eux en suffrage le saint Sacrifice de la Messe, voire même l'indulgence plénière aux conditions habituelles, par la pieuse visite au cimetière jusqu'au 8 novembre, et ainsi de leur ouvrir le Ciel s'ils n'y sont déjà. Ensuite, nous nous pouvons pas aborder cette fête, sans penser à notre propre mort. Et alors, l'enseignement principal à retenir, serait celui-ci que formule saint Paul: Jésus est mort pour être le Seigneur des morts; il est ressuscité pour être le Seigneur des vivants. Ainsi donc, que nous soyons encore vivants ou déjà morts, nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes, mais nous appartenons au Seigneur.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

dimanche 1 novembre 2015

Solennité de Toussaint

"Heureux les coeurs purs, car ils verront Dieu."


Les saints font resplendir la fécondité et la puissance de chacune des Béatitudes proclamées par le Seigneur Jésus. Nous devons croire à l'efficacité surnaturelle de la grâce qui peut nous sanctifier: la sainteté n'est pas un idéal duquel on cherche toujours à se rapprocher. Elle est au contraire donnée le jour de notre Baptême, à nous d'en vivre et d'y être fidèles: entre autres, par l'assiduité aux autres sacrements, éminemment au très saint Sacrement de l'Eucharistie, dans lequel nous faisons avec le Christ comme une seule personne mystique. Voilà pourquoi nous sommes fous de joie et enthousiaste en cette fête de tous les saints: car nous voulons être de ce nombre, c'est notre unique ambition; il n'est pas question que nous n'en soyons pas, c'est notre unique souci.