samedi 3 mars 2018

Premier Samedi du mois

"Je me lèverai, j'irai vers mon Père."


Le premier Samedi du mois, nous célébrons en l'honneur de la Vierge Marie et en réparation des offenses à son Coeur immaculé, spécialement celles qui éloignent de son amour les âmes des enfants. Eu égard aux circonstances, nous prenons la messe en l'honneur de la Vierge Marie au pied de la Croix. Et la providence liturgique nous fait entendre la parabole dite de l'enfant prodigue, qui s'éclaire alors, non plus par rapport au péché, mais à son ultime manifestation dans notre condition actuelle: la mort. Si la vie de porc convient à ce que nous avons fait de la vie terrestre depuis le péché originel et les montagnes de péchés personnels que nous entassons ces toutes dernières années, le retour vers le Père signifiera notre mort. Et là nous avons la révélation qu'il nous attend et se précipite dans la fête à notre retour. Le fils aîné est Jésus Christ, non pas cet être jaloux, mais celui qui, parce que Dieu voulait se donner une multitude de fils, l'envoya dans notre condition mortelle qu'il a entièrement prise sur lui hormis le péché: il se présente alors avec son propre sang en disant "me voici, moi et les enfants que tu m'as donné"; lui qui avait entendu cette parole du Père qu'il reprend dans sa prière d'offrande: tout ce qui est à moi est à toi et tout ce qui est à toi est à moi; lui qui se donne en nourriture, d'abord en viatique de cette vie pour nous faire passer de ce monde vers le Père, où il se donne éternellement en nourriture des bienheureux.


vendredi 2 mars 2018

"Ils respecteront mon fils."


Le Premier Vendredi du mois, nous célébrons la messe en l'honneur du Sacré Coeur de Jésus et en réparation des offenses. Et la providence liturgique nous fait justement entendre les mystères du Christ, préfigurés en Joseph le patriarche, et représentés dans la parabole des vignerons homicides. Dieu est tellement bon qu'il tire le bien même du mal et c'est pourquoi il le permet. Mais il ne le veut en aucune manière: tant que le péché n'est pas commis il n'est rien, et même, il ne doit pas être. C'est pourquoi malgré sa préscience et sa toute puissance, le père de la parabole peut affirmer: ils respecteront mon fils. Mais une fois commis, on découvre que les péchés ont été d'avnce pris en compte dans une charité infinie qui peut par elle-même engloutir toute l'iniquité même d'univers plus pervers que le nôtre.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

jeudi 1 mars 2018

"Maintenant, lui, il trouve ici la consolation."


Aujourd'hui, messe pour demander la grâce d'une bonne mort. Avec le rappel providentiel, par les lectures de ce jour, des vérités de base du mystère chrétien. Le coeur de l'homme est compliqué et malade: Dieu seul peut juger, et il juge en miséricorde et en justice. Avec dans l'Evangile, l'assurance qu'il y a bien un châtiment pour les méchants, mais une éternité bienheureuse pour les justes: comme en miroir de ce que fut notre vie ici-bas. Voilà pourquoi nous abordons la perspective de notre propre mort, et celle de ceux que nous aimons, dans la lumière et la paix, et pour le dire: dans l'exultation de ceux que Jésus sauve.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mercredi 28 février 2018

"L'un à ta droite, l'autre à ta gauche, dans ton Royaume."


La leçon morale nous est immédiatement perceptible, d'autant que Jésus la tire lui-même: encore faut-il bien percevoir qu'il s'agit du renversement de toutes les hiérarchies mondaines, véritable remise à l'endroit rendue possible par Jésus Christ. Lui le Seigneur et le Maître, lave les pieds de ses disciples. Mais la fine pointe est toujours au-delà de la morale avec Jésus, elle est dans le Mystère. Et là, c'est la dimension rédemptrice de son service, ouvrant sur la vie éternelle. Car on ne prend pas garde que le dialogue rapporté, vient tout de suite après l'annonce de la Passion et de la Résurrection: de la Résurrection. Du coup, voilà la mère des fils de Zébédée, réhabilitée par les Pères de l'Eglise: entendant parler de résurrection, elle croit, il y aura donc des places à convoiter. Ce n'est plus l'ambition terrestre, mais le désir de la sainteté trop oublié parmi nous.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

mardi 27 février 2018

"Ils les font pour être remarqués des hommes."


Etant donné les circonstances, messe pour les mourants: ce qui éclaire singulièrement les conversions que nous avons à vivre pendant le Carême. La mondanité révèle dans cette lumière crue sa vanité; contrairement aux puissants d'ici-bas le vrai berger prend sur lui nos faiblesses, souffrances, il enlève sur lui nos péchés, et entre dans notre mort pour que nous puissions le suivre jusqu'à la table du Festin dans la maison de son Père et notre Père; même abaissés plus bas que terre, il nous relèvera.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

lundi 26 février 2018

"Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux."


La grâce du Carême tient à ce que la miséricorde divine descend dans notre âme lorsque nous la mettons en oeuvre. Car le mystère chrétien est cette coïncidence entre le don de Dieu et la vie qu'il suscite en nous. Ce que nous pouvons retrouver aussi dans la confession du prophète Daniel, d'une brûlante actualité pour nous: il s'agit de la Parole de Dieu, inspirée par le Saint Esprit, or les contenus en sont la confession du peuple et son appel au secours. Fais-nous revenir, Seigneur, et nous reviendrons.




Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

Dimanche II de Carême

Dimanche 25 février 2018

"Se demandant entre eux ce que voulait dire ressusciter d'entre les morts."


Le rapprochement que les lectures de la messe de ce Dimanche opèrent entre le mont de la Transfiguration et le sacrifice d'Abraham sur le mont Moriah éclaire de façon singulière la double épreuve de la foi. Il s'agit non seulement de croire qu'en Jésus Crucifié se donne à nous tout l'amour de Dieu: il s'agit aussi de croire qu'il est ressuscité et toujours vivant, et qu'il nous donne dans sa résurrection le gage de notre propre résurrection.


dimanche 25 février 2018

Samedi 24 février 2018

"Eh bien moi je vous dis: aimez vos ennemis."


Auourd'hui, messe votive de la Vierge Marie Porte du Ciel, et célébration de l'extrême-onction. La providence liturgique nous fait entendre les vérités chrétiennes de base: le Seigneur a fait alliance avec nous, une alliance indéfectible parce que fondée en Jésus Christ vainqueur du péché et de la mort; cette alliance nous ouvre, au-delà de l'ordre de la création, la liberté de répondre à notre Dieu amour pour amour, en vivant de l'amour du Père et du Fils en l'Esprit Saint. Ce qui est inauguré au jour de notre Baptême et se continue dans les Sacrements en se proportionnant pour ainsi dire aux besoins de notre vie. L'Extrême Onction est ainsi la venue du bon berger, nous conduisant à travers la mort jusqu'à la table du Festin dans le Royaume: ce qui met lumière paix et joie dans notre âme; achevant le pardon des péchés que nous n'aurions pas pu ou pas su confesser, elle nous donne la force pour le dernier combat, et surtout la capacité de nous unir au sacrifice de Jésus sur la Croix, en offrant notre vie "pour son amour, et en réparation des offenses au Coeur immaculé de Marie, pour la conversion des pauvres pécheurs et pour le Saint Père", pour reprendre les mots de la dévotion au Coeur immaculé de Marie dont nous donnent l'exemple saints François et Jacinthe Marto de Fatima.