samedi 28 septembre 2013

"Je crois en Jésus Christ, qui est monté aux cieux."


Un Evangile que même les Apôtres ont eu du mal à "se mettre dans la tête", selon les propres mots de Jésus. Toujours la même chose lorsqu'il s'agit du mystère de sa Passion. Mais les prophéties de Zacharie dans la première lecture, annonçant les splendeurs de l'Eglise, peuvent nous aider à comprendre ceci: le salut n'est pas seulement la récompense "morale" à l'obéissance héroïque et douloureuse du Seigneur Jésus. Mais la Croix elle-même est la manifestation et l'effusion de la Miséricorde divine qui engloutit tous les péchés, ex-prime c'est-à-dire presse au dehors toutes les souffrances, abîme pour nous insondable où disparaît la mort: la Charité même qui réunit toutes les nations et fondent les élus et les esprits bienheureux dans la communion du Père et du Fils en l'Esprit Saint.

vendredi 27 septembre 2013

"Je crois en Jésus Christ, qui le troisième jour est ressuscité des morts."


Aujourd'hui, fête de saint Vincent de Paul, sur tous les fronts de la Charité au Grand Siècle, formateur de prêtres, car sans de saints prêtres on n'a pas de chrétiens apôtres, premier aumônier des galères royales et donc patron des aumôniers de Marine, qui ont encore en son honneur, sur les bateaux, l'appellation de tradition, de "monseigneur".
On retiendra de lui, en réponse à une question de la reine Anne d'Autriche "mais alors, que faut-il faire?" ce mot de "davantage". Que nous soyons concernés au premier chef, c'est la première lecture de la messe du jour qui nous l'indique: Josué, prêtre; Aggée, prophète; Zorobabel, roi. C'est l'ancienne Alliance: mais dans la Nouvelle Alliance et éternelle où nous sommes, prêtres, prophètes et rois, c'est chacun d'entre nous depuis notre Baptême! Et Dieu dit: courage, au travail, mon Esprit est au milieu de vous.

jeudi 26 septembre 2013

"Je crois en Jésus Christ, qui est descendu aux enfers."


Aujourd'hui, messe de rentrée des Hospitaliers. Retrouvez l'homélie de la messe sur le site de l'aumônerie catholique de l'HIA Desgenettes.

L'après-midi, méditation des Mystères douloureux devant le Saint Sacrement, pour les malades:
  • à l'Agonie du Seigneur, l'obéissance nous rend vainqueur ;
  • à la Flagellation, la persévérance dans l'épreuve;
  • au Couronnement d'épines, la dignité qu'on ne peut jamais perdre;
  • au Portement de Croix, la communion par la souffrance;
  • à la Mort de Jésus sur la Croix, la contemplation d'un abîme de douleur où se tient Dieu.

mercredi 25 septembre 2013

"Je crois en Jésus Christ, qui a souffert sous Ponce Pilate."


Le 25 du mois, Noël en l'honneur du Petit Roi de Grâce, l'Enfant Jésus de Beaune.
Le Mercredi, messe en l'honneur de saint Joseph, gardien du mystère de l'Incarnation.
Tandis que nous avançons dans l'Année de la Foi, l'Evangile nous rappelle que toute l'affaire de l'évangélisation est divine: l'obstacle le plus terrible n'est pas constitué par les péchés, même les plus immenses, mais par l'orgueil qui refuse de reconnaître que sans Dieu, c'est la catastrophe.Voilà pourquoi notre témoignage doit être essentiellement celui de la simplicité et de la confiance en Jésus: témoignage d'autant plus probant qu'il n'est pas délivré par des héros, mais par des pauvres et des petits, et jusqu'au seuil de la mort.

Ecouter l'homélie de la messe

Mercredi, jour du conseil des ministres, nous prions pour la France.
Le 14 novembre 1945, Jésus dit à Van: Petit enfant de mon amour, écoute, je vais te dicter une prière et cette prière, je veux que les Français me la récitent:
Seigneur jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que remplie d'amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de touts les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester à jamais fidèles et de travailler d'un coeur ardent à répandre ton règne dans tout l'univers. Amen.
Ô mon enfant, dis aux Français que cette prière est celle-là même que je veux entendre de leur bouche.

mardi 24 septembre 2013

"Je crois en Jésus Christ, qui est né de la Vierge Marie."



Une fois par mois, on célèbre, au Diocèse aux Armées, la messe pour les vocations sacerdotales.
La correspondance entre les deux lectures d'aujourd'hui est assez facile à percevoir, surtout qu'elle est faite par le Saint Esprit lui-même, dans la première Lettre de saint Pierre: vous êtes les pierres vivantes d'une construction spirituelle, vous êtes la famille de Dieu, sa maison. Mais on peut prolonger le parallélisme: pour la mère et les frères de Jésus, ce sont désormais ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la garde en leur coeur, comme faisait Marie; quant au temple, pour splendide qu'il fût, il sera complètement détruit, ce qui sera relevé en trois jours, c'est le Corps de Jésus ressuscité. Nous sommes ses membres. Lorsqu'on se demande: mais où est Dieu, pourquoi n'intervient-il pas? La question devrait se prolonger ainsi: mais où étaient les chrétiens et que faisaient-ils? Mais surtout, si nous sommes les membres du Christ, alors il faut nous rendre attentifs à sa présence au dedans de nous, et pas seulement au dehors: goûter cette bienheureuse intimité qui est aussi la source la plus puissante de notre charité.

lundi 23 septembre 2013

"Je crois en Jésus Christ, notre Seigneur."

Le scandale recommence
(Photo internet)

Aujourd'hui, fête de saint Padre Pio, prêtre. Belle revanche de celui qui fut tant persécuté, trouvant dans la Croix la source d'une fécondité inouïe du ministère. L'Eglise n'aime pas trop le surnaturel en général, dans la vie de ses membres, parce que son quotidien à Elle est tout entier divin. Peut-être saint Padre Pio peut-il nous aider à prendre la vraie profondeur des enjeux et des combats de ce temps. Les retournements spectaculaires dépendent de la Providence divine qui jamais ne nous abandonnera, mais aussi de l'humble courage de notre engagement, et de notre persérance dans la foi.

dimanche 22 septembre 2013

"Je crois en Jésus Christ, le Fils unique de Dieu."

Ce Dimanche, messe à l'Ecole de Santé des Armées. A la simple lecture, la Parole de Dieu nous fait comprendre que la question de notre propre vie spirituelle, et de notre conversion, s'entrecroise avec les questions économiques et politiques. Il ne faut pas être plus royaliste que le roi; il est dangereux d'être plus catholique que le Pape; les français ne doivent pas être plus laïcs que la république. Les sociétés humaines sont non seulement sous le regard de Dieu, et dans la main paternelle de la Providence, mais encore soumises à ses Commandements, comme par analogie, les créatures sont soumises aux lois de la physique, de la chimie, de la biochimie. Pour retrouver le sens du bien commun, il faut repenser aux demeures éternelles auxquelles nous sommes promis: tout ce qui aide à y conduire est bon, tout ce qui complique ou empêche la montée vers elles est mauvais.

Photos internet