samedi 29 août 2015

Fete du Martyre de saint Jean Baptiste

"Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean Baptiste."


Dans le bréviaire romain en arabe, l'hymne de la fête du martyre de saint Jean Baptiste a pour thème de méditation la tête de Jean sur un plat au coeur de l'orgie royale. Comprenons que le péché et l'injustice sont horrible, alors que nous les prenons pour une délectation suprême au goût de la toute puissance. Et encore ne voyons-nous que l'atrocité extérieure: les âmes sont encore plus horribles. Deux phrases de l'Evangile révèle la splendeur du mystère contenu sous des espèces aussi effrayantes - et terriblement d'actualité -. "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et ensuite ne peuvent rien faire de plus, mais craignez plutôt celui qui peut tuer le corps et envoyer l'âme dans la géhenne". Et encore: "celui qui a l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux qui se tient là et qui entend sa voix est ravi de joie. Telle est ma joie, et elle est parfaite. Il faut que lui grandisse, et que moi, je diminue."


vendredi 28 août 2015

Fête de saint Augustin

"Les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d'huile."


Aujourd'hui, fête de saint Augustin. C'était le temps où l'Afrique, c'est-à-dire l'Afrique du Nord, donnait à l'Eglise romaine son vocabulaire théologique, sa doctrine, et les plus grands esprits du temps: Tertullien, saint Cyprien, saint Augustin. L'annonce de l'Evangile fut pour ses géants de la pensée humaine, une véritable illumination. En retour, ils apportèrent à l'intelligence de la foi toutes les ressources des outils intellectuels dans lesquels ils étaient maîtres. On comprend comme l'intercession de saint Augustin doit nous être précieuse, en notre temps où les intellectuels qui hantent les universités et les médias ne savent plus distinguer un homme d'une femme, un animal d'un être humain.


jeudi 27 août 2015

"Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à veiller."


Aujourd'hui, fête de sainte Monique, dont nous savons que les larmes et les prières ont obtenu la conversion de son fils le futur saint Augustin. Quand on voit le bénéfice pour la sainte Eglise, on imagine sa gloire dans le ciel.
Les lectures de ce jour font providentiellement écho à ces dialogues que saint Augustin rapporte dans ses confessions, lors des derniers jours de sainte Monique sur la terre. Nous y retrouvons tant le sens surnaturel des affections humaines, que l'espérance surnaturelle et de vivre tournés vers le ciel. 


mercredi 26 août 2015

"Non pas une parole d'hommes, mais la Parole de Dieu."


Aujourd'hui Mercredi, comme la liturgie nous en donne la possibilité, messe en l'honneur de saint Joseph, protecteur de la Sainte Eglise et patron de la bonne mort.
Les lectures de la messe de ce jour nous invite à réfléchir à l'évangélisation et à la façon dont nous évangélisons. D'abord la conviction forte qu'il s'agit de la Parole de Dieu et non pas de notre parole. Ensuite le courage en toute charité: il s'agit d'arrêter les hommes sur une voie qui conduit à la perdition.


mardi 25 août 2015

Fête de saint Louis, patron du Diocèse aux Armées Françaises

"Vous donc, soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait."


Aujourd'hui, fête de saint Louis, patron du Diocèse aux Armées Françaises.
La célébration de la fête de saint Louis, après la grande neuvaine de neuf mois pour la France, nous invite à envisager dans la sainteté du saint Louis aussi son métier de roi. Sachant son désir profond d'être semblable au Christ et toujours avec lui, nous comprenons quel don de soi il a développé afin d'assumer sa charge. Nous ne pouvons avoir idée, aujourd'hui, de ce que ce pourrait être que d'avoir un saint à la tête de l'Etat. Le régime est tellement oppressif, que chacun est poussé au vice, afin de se trouver les quelques fenêtres qui lui permettront de vivre malgré tout. Il ne nous est pas facile non plus d'envisager que pour protéger son peuple et préserver le royaume, s'il veut être fidèle au pacte du couronnement, le roi doit guerroyer.


lundi 24 août 2015

Fête de saint Barthélemy

"Quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu."


La fête de saint Barthélemy est l'occasion de considérer les deux versants de la vocation apostolique, dans lesquels on peut retrouver aussi quelque chose de la conduite de notre vie spirituelle. D'une part et d'abord, l'amitié très intime, personnelle avec Jésus Christ. Marc dit ailleurs: il appela ceux qu'il voulait, afin qu'ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher. Ensuite, et d'autre part, une fécondité de l'engagement généreux. Quand on pense à la stature de ces Douze hommes qui sont de génération en génération et jusque dans l'éternité, les fondations de l'Eglise!


dimanche 23 août 2015

"Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu."


Nous achevons ce Dimanche notre retraite eucharistique au coeur de l'été. Nous ne pouvons pas entendre l'Evangile de ce jour sans un certain effroi en pensant à tous ces baptisés catholiques qui ne mangent jamais l'Eucharistie, parce qu'ils ne viennent jamais à la Messe, ou ceux peut-être, qui communient sans la préparation requise, telle qu'indiquée par l'Eglise, notamment la confession sacramentelle lorsqu'on a conscience d'avoir commis des péchés graves. De fait, pour l'Eucharistie, notre foi s'approfondit comme par paliers:
croire que Jésus est là;
croire qu'il est vrai Dieu et vrai Homme;
croire qu'il est substantiellement et réellement présent dans l'Hostie consacrée, en raison de la transsubstantiation;
croire que la Messe est la forme sacramentelle non sanglante du Sacrifice de la Croix, comme le signifie et le réalise le dédoublement du signe du Corps et du Sang du Christ;
croire enfin que tout cela a été institué pour que nous soyons divinisés.