jeudi 26 avril 2018

"Celui qui mange le pain avec moi m'a frappé du talon."


Dans les lectures de la messe de ce jour, il est frappant de voir l'entrelacement du péché et de la grâce, le mystère de l'iniquité et le mystère de la piété qui vient pour le détruire. Inextricablement entremêlés dans l'histoire de l'Ancien Testament parcouru par saint Paul, ainsi que dans le mystère du Christ et notamment en entrant dans la Passion: mais déjà au Prologue de saint Jean "il est venu chez les siens et les siens ne l'ont pas reçu."
Pourquoi ne pas avoir le même regard sur l'histoire de l'Eglise, pour la raconter à la saint Paul et par là annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus? En la prolongeant humblement jusqu'à nous, comme l'a fait Bernanos dans ses livres, où il donne à pressentir de façon poignante le mystère: là où le péché a abondé, la grâce a surabondé.
Oserons-nous espérer que ce sera encore le cas pour notre temps ultracontemporain où l'iniquité est à son comble: la gloire de la Miséricorde se lève-t-elle déjà; et sommes-nous prêts à la relayer par l'intercession et le sacrifice, comme nous en ont donné l'exemple les petits pastoureaux de Fatima, devenus saints en quelques mois par la dévotion au Coeur immaculé de Marie?


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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