vendredi 15 juillet 2016

Deuil national

"J'ai entendu ta prière. J'ai vu tes larmes."


Tandis que nous nous joignons aux trois jours de deuil national décrétés à la suite de l'attentat barbare et meurtrier de Nice, l'Evangile de la messe de ce jour nous donne à méditer sur le culte nouveau instauré par le Christ: la miséricorde plutôt que le sacrifice; au-delà des rites, l'offrande de soi en retour et par amour. Comment alors avons-nous pu laisser pendant des dizaines d'années s'imposer les régressions religieuses et spirituelles dont le Seigneur nous a libérés depuis 2000 ans? Mais plus profondément encore, la première lecture évoque pour nous la résurrection: parce qu'il est vainqueur du péché et de la mort, le Seigneur ne se laisse pas impressionner. Quand le mystère d'iniquité se déchaîne, le mystère de la piété, de la pitié de notre Dieu en vient à son comble. 
Prions pour les victimes et leurs familles. Prions aussi pour les assassins: leur vie est déjà un enfer au plan temporel, ils risquent d'être éternellement damnés s'ils ne se convertissent.
Par Sa douloureuse Passion,
soit miséricordieux pour nous et pour le monde entier.


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