mardi 17 mars 2015

"Te voilà guéri. Ne pèche plus. Il pourrait t'arriver quelque chose de pire."


L'Evangile de la messe de ce jour aborde deux questions cruciales pour notre temps et nos sociétés.
La première concerne le glissement de la réalité des faits vers l'idéologie dans laquelle on enferme ceux dont on veut se débarrasser. Jésus fait une guérison. Il ne s'agit plus du tout de cela pour ceux qui vont le condamner: la seule chose qui intéresse, c'est qu'il a fait cela le jour du sabbat, et qu'il n'est pas permis de faire cela le jour du sabbat. 
La deuxième concerne la nécessité et le sérieux de notre conversion. Il importe de changer résolument de vie, lorsqu'on a été rattrapé par Dieu. L'obéissance à ses commandements est possible avec le secours de la grâce du Christ. L'amour du Seigneur est la seule chose qu'il nous faut vraiment prendre au sérieux. Nous ne devons jamais nous lasser de revenir à lui, en nous relevant chaque fois et autant de fois que nous tombons, et lui demander la grâce de la persévérance finale. On sait que le combat spirituel durera jusqu'à notre dernier souffle, comme l'indique le mot "agonie". La miséricorde comme ultime planche de salut ne nous dispense pas de nous convertir, mais au contraire nous offre jusqu'au bout la grâce de nous retourner vers Dieu. Avec l'Année Sainte de la Miséricorde divine, nous ne pourrons pas dire: nous ne savions pas.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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