"La maison fut remplie par l'odeur du parfum."
Six jours avant la Pâque, c'est à dire aujourd'hui. Nous entrons dans cette "sacramentalité" du temps par laquelle, si nous nous rendons disponibles, nous pouvons retrouver Jésus et le suivre pas à pas en ces Jours de son plus grand amour. Pouvons-nous penser, qu'il nous laisse les pauvres en consolation, maintenant qu'il n'est plus accessible de façon terrestre? Comme aussi auprès des malades, et des petits en général, nous touchons au mystère, en y recevant la grâce de servir.
Cependant, l'atmosphère de gravité tient à Jésus et à la perspective prochaine de sa sépulture: ma vie nul ne la prend, c'est moi qui la donne; car j'ai pouvoir de donner ma vie pour la reprendre ensuite; tel est le commandement que j'ai reçu de mon Père. La grâce de ces Jours, est d'expérimenter que tout ce qui touche à notre vie chrétienne, est concentré d'abord en Jésus personnellement, et c'est dans son amitié très sainte que nous en recevons connaissance jusqu'à en devenir aussi participant.
Amour qui est vérité et qui nous juge: le coeur de l'homme est compliqué et malade, qui peut le connaître? Moi, dit Dieu, qui sonde les coeurs et les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite. Voilà pourquoi la Semaine Sainte, nous demandons pardon pour nos péchés. C'est pour nous en délivrer et nous mériter le pardon en Justice, que la Miséricorde ira jusqu'aux extrémités de l'amour. Et là, dégorge la jalousie sacerdotale, toute honte bue, sans masque, implacable. Comment ne pas penser alors à ce verset de saint Paul: le Christ a aimé l'Eglise, il s'est livré pour elle, afin de sa la rendre pure, épouse sans tache ni ride, immaculée. C'est cela qui a conduit le Christ à la mort; c'est pour cela qu'il s'est offert lui-même. Et désormais, nous sommes sauvés, à la mesure de notre participation et de notre persévérance dans la sainte Eglise.
Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:
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