dimanche 11 mars 2018

"Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique."


C'est le Dimanche de la mi-Carême, qui marque un tournant en même temps qu'il dévoile la terrible ambiguïté de notre salut. Tandis que les hommes s'endurcissent dans le péché, le Seigneur multiplie les initiatives pour les appeler à la conversion. Finalement il n'y a plus de remède. Alors, à la croisée des chemins, l'Ecriture affirme deux choses: au deuxième Livre des Chroniques, la destruction du Temple et Jérusalem est brûlée; dans l'Evangile l'envoi du Fils non pas pour juger le monde mais pour le sauver. Avec le fait qu'en se rendant vulnérable par l'Incarnation, Dieu rend aussi possible le péché le plus grave, et il est effectivement commis: c'est celui de mettre la main sur Dieu, de le juger, de le livrer aux mains des païens, de le crucifier. Il ne pourra jamais s'en commettre de pire. Mais du coup, nous entrevoyons que le pire ayant été déjà commis, et ayant provoqué l'effusion du torrent débordé de la Miséricorde divine, tout est réglé. Celui qui croit cela parce qu'on le lui aura annoncé, est dans la lumière de Dieu; celui qui ne croit pas demeure dans les ténèbres.


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