mardi 20 juin 2017

"Vous donc vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait."


C'est aujourd'hui la Journée internationale des réfugiés, et notre Saint Père le Pape François ne pouvait manquer de s'y associer dans le mouvement qu'il voudrait imprimer à toute l'Eglise d'une conversion radicale à la miséricorde de l'Evangile: dont cette oeuvre de miséricorde corporelle d'accueillir l'étranger, mentionnée dans la parabole du Jugement dernier. Or les lectures de la messe de ce jour, dans une sorte de coïncidence, orientent vers la source transcendante de la générosité chrétienne: Dieu lui-même, premier servi et fin ultime de tout engagement évangélique. Ce qui jaillit précisément du plus intime de la conscience de chacun, comme sainteté qu'il reçoit de la charité même qu'il exerce et qui le traverse, venant de Dieu et allant à Dieu, par Jésus Christ.
Du coup, il est incontournable de reprendre quelques vérités trop méconnues ou plutôt soigneusement occultées, à commencer par celle-ci: le prochain en vérité est toujours au singulier; au-delà on n'est plus dans la charité mais dans la justice, et les impératifs moraux ou évangéliques ne sont plus du tout les mêmes, ni les protagonistes non plus. Et encore cette autre: les réfugiés sont au plus près de leur pays dévasté, et ils y sont avec femme et enfants; ce ne sont pas de jeunes hommes célibataires en âge de travailler ou de combattre à des milliers de kilomètres de chez eux.
La propagande à laquelle nous sommes soumis depuis des années concerne donc de tout autres sujets. Que le trafic de drogue soit même délaissé par les grandes sociétés du Crime, pour le trafic des êtres humains tant dénoncé par le Saint Père, et autrement plus lucratif, devrait suffire à nous ouvrir les yeux. En même temps qu'un gros examen de conscience avec repentir et réparation urgente, sur la façon dont nous avons aidé jusqu'ici l'ensemble de la famille humaine dans son développement intégral: économique, culturel, spirituel et chrétien.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire: avant le droit à partir, il y a le droit à demeurer chez soi; il n'y a pas d'autre nom donné aux hommes que le Nom de Jésus pour être sauvé.


Sur le site de la Doctrine Sociale de l'Eglise:


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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