"Que ta volonté soit faite."
Aujourd'hui, fête des saints Jean Fisher et Thomas More. Thomas More est le patron des parlementaires, grand témoin du primat de la conscience sur les pouvoirs publics. La dignité de la conscience n'est pas son arbitraire, mais sa capacité de reconnaître la vérité et de lui soumettre sa vie. Qu'en est-il alors de nos sociétés modernes et ultracontemporaines? Que reste-t-il de l'objection de conscience? Quelle idée même avons-nous de notre propre dignité? Reste-t-il une parole d'honneur?
Saint Jean Paul II dans son encyclique "Evangelium Vitae" avait montré le piège par lequel le libéralisme se meut en ennemi de la liberté et la démocratie en tyrannie des plus forts contre les plus faibles. Nous y sommes désormais sans l'ombre d'un doute. Le piège qui ne s'appelle pas libéralisme pour rien, se réamorce à chaque fois tout en et produisant un phénomène de cliquet: il suffit de dire le mot de liberté, et la moindre revendication individuelle devient un impératif qui s'impose à tous les autres; et lorsqu'il y a quelque tentative de revenir au bien commun, tout combat est neutralisé encore par le simple mot de liberté. C'est ainsi que nous nous abîmons dans une tyrannie de plus en plus serrée, en une spirale infernale, c'est le cas de le dire. Et nul ne semble à même de conjurer l'enfermement, sinon à casser la spirale elle-même, en faisant précéder le mot de liberté, par celui de vérité. La vérité est la première valeur de la Doctrine Sociale de l'Eglise, parce que sinon tout le reste est faux!
Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:
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