mardi 26 janvier 2016

"Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une soeur, une mère."


Aujourd'hui, fête des saints Timothée et Tite, évêques.
Saint Paul y insiste, nous n'avons pas reçu un esprit de peur, mais un esprit de force. Nous devons revenir à ces certitudes de notre foi, qui ne dépendent pas de notre ferveur, mais de notre condition nouvelle depuis notre Baptême. Il faut redire que le pouvoir temporel a été remis par le Christ, à qui il appartient, aux Baptisés, dans le sacerdoce royal dont il les ennoblit dans l'effusion de son Esprit et la puissance de sa mort et de sa résurrection. Si l'état du monde ne nous plaît pas, c'est à nous-mêmes qu'il faut nous en prendre: et cela si possible avant que ne vienne le Juge universel, qui demandera à chacun les comptes de sa gestion. Nous excuser alors sur nos dirigeants, sera un accablement de plus: car nous aurons supporté si longtemps ce que notre conscience réprouvait.
Pour cela, il est urgentissime de profiter du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, pour raviver en nous le don de Dieu. Et en fait d'imposition des mains, c'est la matière du sacrement de Pénitence et réconciliation: l'invitation est donc claire à user souvent pour ne pas dire systématiquement de ce Sacrement. On vient d'évoquer, pour ceux qui auraient du mal à "se trouver" des péchés, les énormes omissions qui nous concernent au premier chef. Alors il faudrait tous être des saints? Comment aurions-nous l'audace de penser qu'il pût en être autrement, après la douloureuse Passion de notre Chef? Pourrait-elle être inefficace? L'Evangile devrait-il être stérile?
Le temps est venu de mettre en oeuvre les armes surnaturelles les plus puissantes que saint Paul indique sans artifice à saint Timothée: prends ta part de souffrance pour l'annonce de l'Evangile. Voilà tout. Et si la perspective de la Croix ne nous enthousiasmait pas: laissons-nous du moins attirer par la certitude d'être enfin utile et performant. Sans oublier que le Christ reviendra par Miséricorde faire Justice. Saint Pierre complète ici saint Paul: puisqu'il faut souffrir, que ce soit en faisant le bien plutôt qu'en faisant le mal.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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