mercredi 14 octobre 2015

"Nous savons que Dieu juge selon la vérité."


Jugement, discernement sont profondément altérés dans l'air que nous respirons, avec une conception formelle de la Justice, une légitimité sans fondement et une légalité piétinée ouvertement par les pouvoirs publics en des domaines importants. La Parole de Dieu pour la messe de ce jour est donc non seulement lumière mais salut: elle nous permet d'échapper aux conditionnements ambiants pour retrouver la vérité de notre vie et de notre regard.
Et tout d'abord, que le jugement est à Dieu, qui jugent les bons et les méchants. Saint Paul dira un peu plus loin: il a enfermé tous les hommes dans la désobéissance, afin de faire miséricorde à tous les hommes. Celui qui se croit impeccable se retranche du même coup du champ de la miséricorde. Mais de la vérité que nous recevons de Dieu sur nous-mêmes, nous purifions aussi le regard que nous portons sur les autres.
Tel est le danger que les invectives de Jésus cherchent à nous éviter dans l'Evangile. Quel malheur pour vous, propose la traduction liturgique, prolongeant le mouvement de la version précédente: malheureux êtes-vous. Mais la signification est tout autant celle d'une malédiction, si nous endurcissons notre coeur: car il faudra alors porter le poids de nos péchés, au lieu d'en être rachetés par le Christ. Or ici comme ailleurs, la voie la plus directe qu'indique Jésus pour retrouver la justesse devant Dieu, c'est la charité envers le prochain. Si nous comprenions vraiment la répercussion de la charité envers nos frères, sur la relation à Dieu qui nous sauve: d'où l'insistance du Pape François sur ce genre de thème.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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