mercredi 10 juin 2015

"Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir."


Aujourd'hui Mercredi, messe en l'honneur de saint Joseph.
Une apparente contradiction dans les lectures est toujours un bon début de méditation. Alors, abolie, l'ancienne alliance, ou pas? Deux choses sont clairement affirmées, et donc à prendre en compte dans notre démarche de foi. Premièrement, l'ancienne alliance est surpassée par la nouvelle et éternelle alliance, parce qu'elle n'est était que la préfiguration et la préparation. Quand vient la réalité, la figure s'estompe, quand l'accomplissement survient, la préparation est terminée. Une continuité plutôt qu'une rupture: même si les péripéties de l'histoire font plutôt ressortir le péché que la grâce, celle-ci atteint infailliblement son but. C'est là précisément la deuxième chose: le Christ récapitule tout en lui. Il n'est pas un révolutionnaire qui fait table rase du passé pour recommencer autre chose à zéro, cauchemar prométhéen qui n'est jamais de Dieu. Il est le Rédempteur, celui qui vient chercher ce qui était perdu et racheter ceux qui étaient tombés dans l'esclavage de la mort et du péché. Il n'est rien de ce qui est authentiquement humain qui lui soit étranger. Il a uni notre humanité à sa divinité dans sa Personne même. Toute réalité regarde ainsi vers Jésus Christ, vrai Dieu et vrai Homme, et trouve dans sa Pâque le passage du retour vers Dieu: Jésus dit "Tout est accompli" et inclinant la tête, il transmis l'Esprit.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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