mardi 5 mai 2015

"Il avait ouvert aux nations la porte de la foi."


Les Apôtres racontaient comment Dieu avait ouvert aux nations la porte de la foi. L'expression a été reprise par le Pape Benoît XVI pour présenter à l'Eglise l'Année de la Foi: le rappel fort en ces temps de désarroi, que la porte de la foi est toujours ouverte dans la Sainte Eglise. En la franchissant par le Baptême, on entre dans le cheminement de la vie chrétienne dont le but s'ouvre à l'instant de notre mort sur la gloire éternelle, si nous persévérons jusqu'à la fin. On comprend alors pourquoi Jésus nous dit dans l'Evangile: je vous laisse la paix, je vous donne ma paix; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. La paix vient d'abord de la lumière de la foi, qui nous enseigne la bonté de Dieu, la fiabilité absolue de son amour, scellé dans le Sang de Jésus, confirmé par sa Résurrection et l'envoi de l'Esprit Saint qui est toujours avec nous comme un autre Consolateur. La paix vient ensuite de l'imitation de Jésus Christ, c'est-à-dire de la participation à notre mesure de ce qui le fait lui-même vivre: il vient le prince de ce monde, sur moi il n'a aucun pouvoir, mais il faut que le monde sache que j'aime le Père, et que je fais comme le Père m'a commandé. Quel que soit le temps de l'épreuve, elle ne peut rien contre nous, parce que nous n'appartenons déjà plus au monde, mais au Christ qui nous a rachetés; au contraire, elle est une occasion pour nous de porter témoignage et de nous offrir nous-mêmes en retour. Selon la merveilleuse parole de Jésus: le disciple n'est pas plus grand que le maître, il suffit au disciple d'être comme son maître; c'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez vous-mêmes comme j'ai fait pour vous. Sachant cela heureux êtes-vous, si vous le faites. 


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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