dimanche 3 mai 2015

"La gloire de mon Père, c'est que vous portiez beaucoup de fruit."


Aujourd'hui, messe de petit groupe avec les enfants de la Première Communion et de la Profession de Foi.
Avec d'abord un rappel sur ce qu'est la Messe. Tandis que certains enlèvent leurs chaussures pour faire leur prière, la Messe se célèbre toujours avec les chaussures aux pieds, et la chasuble que revêt le prêtre pour célébrer est précisément un manteau de voyage: il s'agit d'un immense passage. Où la Messe nous emmène-t-elle? Jusqu'au Ciel, jusque devant la face de Dieu le Père: par Lui, avec Lui et en Lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l'unité du Saint Esprit, tout honneur et toute gloire pour les siècles des sicèles. Amen. Et que dit-on juste après? Unis dans le même Esprit nous pouvons dire la prière que nous avons reçu du Sauveur: Notre Père, qui es aux cieux.. Mais avant cela, la Messe nous a emmené au Cénacle: la nuit qu'il fut livré, le Seigneur prit du pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples en leur disant "Prenez et mangez en tous, ceci est mon Corps, livré pour vous." Qui dit mieux? Moi! La Messe nous emmène au Calvaire, au moment où Jésus donne sa vie pour nous et meurt pour la rédemption du monde. La preuve? Au moment de la Consécration, c'est le sommet de la Messe, nous avons sur l'Autel le Corps du Christ, d'un côté, et le Sang du Christ de l'autre: ils sont séparés, c'est la Mort de Jésus, le Sacrifice où il s'offre lui-même pour nous sauver. C'est magnifique, mais ce serait fini? Non, il est aussi ressuscité, et toujours vivant, sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir: de fait, avant la Communion, le Corps et le Sang du Christ sont réunis dans la Coupe, et c'est bien le Corps de Jésus ressuscité que nous recevons comme Pain vivant qui nous donne la vie éternelle. Combien il nous faut alors, au moment de la Messe, laisser toutes choses de côté et ne plus faire qu'un avec Jésus, dans sa mort et sa résurrection, dans son Passage vers le Père.
La parabole de la vraie vigne, du Vigneron et des sarments est suffisamment claire et développée par Jésus lui-même pour qu'il soit besoin d'y revenir. Sinon pour souligner d'abord qu'il y a un choix sérieux à faire: demeurer en lui et lui en nous, ce n'est pas la même chose qu'être coupé, se dessécher et brûler au feu. Au contraire, devenir disciple de Jésus, cela rend gloire à Dieu le Père. C'est comme la récompense de sa Passion. Tel est le fruit que Jésus seul nous permet de porter. Là encore, grande différence avec la devise du païen de base: TPMG. Il s'agit avec Jésus de la vie éternelle, c'est pourquoi Dieu seul peut la faire fructifier en nos âmes. La Première Lettre de saint Jean nous explique en quoi cela consiste: garder ses commandements, c'est à dire avoir foi dans le nom de son Fils Jésus Christ et nous aimer les uns les autres. Il s'agit donc d'avoir dans notre coeur, ce qui est dans le coeur de Jésus. On comprend alors comment un chrétien peut aimer tous les hommes: parce qu'il sait que Jésus a donné sa vie pour la multitude. 

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