vendredi 3 juillet 2015

Fête de saint Thomas, Apôtre

"Mon Seigneur et mon Dieu."


On souligne volontiers la tendresse de Jésus envers saint Thomas, revenant exprès huit jours plus tard pour l'inviter à se plonger dans ses plaies pour trouver la foi. Après notre pèlerinage à Turin, nous découvrons avec deux mille ans d'avance la même condescendance de Jésus pour le monde d'aujourd'hui, encore infesté par le positivisme du XIX° siècle qui ne prétend croire que ce qu'il voit: alors il lui donne à voir ses plaies et son Visage, sur un tissu qui défie toujours les sciences les plus sophistiquées. On ne prend pas garde, d'ailleurs, que le raisonnement intérieur de saint Thomas, se déroule en deux étapes: Jésus est mort; première étape, indubitablement il est encore vivant; deuxième étape, donc il est bien le Dieu vivant comme il essayait de nous le faire comprendre avant sa crucifixion. Les mêmes deux étapes qui s'ouvrent devant l'homme du XXI° siècle en présence du Linceul de Turin: Jésus est mort; première étape, indubitablement ce linceul est celui de Jésus de Nazareth, avec les stigmates de sa Passion et l'impression-Retrait-sans-contact de son image lors de la dématérialisation de son corps, processus que l'on peut comprendre mais non pas reproduire; deuxième étape, alors il est bien le Verbe incarné, Dieu avec nous, vainqueur de la mort, ressuscité et toujours vivant. C'est pour saint Thomas, comme pour nous, cette deuxième étape qui est l'acte de foi proprement dit, préparé par la prédication de l'Evangile par Jésus et par les Apôtres: un pas que certains franchissent, et que d'autres ne franchiront pas, opérant du même coup comme un suicide de la raison, car les faits de la mort de Jésus et les données scientifiques sur le Linceul sont unanimement reconnues par la science aujourd'hui.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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