mardi 6 janvier 2015

"Ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est lui qui nous a aimés."


Un terrible malentendu mine la vie religieuse dans le monde, et la foi dans l'Eglise. Dieu nous a aimés le premier, alors que nous étions encore pécheurs, malheureux et laids: du coup, nous ne pensons pas qu'il faut nous rendre aimables, et nous nous croyons assurés d'une impunité quoi qu'il arrive. Invités au festin, oui: mais encore faut-il déjà venir s'attabler à une Table si bien parée au lieu de déserter nos églises. Mais tout le monde ne peut pas pour autant communier: c'est pourtant Dieu qui nous aime sans mérite de notre part, alors? Alors son amour nous transforme au plus intime de notre être et il nous faut consentir à son travail au dedans de nous, à sa prise de possession de tout notre être pour le rendre semblable à lui. De fait, la préparation au Sacrement de l'Eucharistie, est aussi un Sacrement: la confession. Ainsi le dit le Missel Romain: seule ta grâce peut nous préparer à recevoir tes grâces.



Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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