vendredi 4 avril 2014

"Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu'un veillera sur lui."


La question est posée à notre foi: le juste prétend que quelqu'un veillera sur lui, alors Dieu a-t-il veillé et protégé le Christ dans sa Passion, ou bien l'a-t-il abandonné? Il est ressuscité... oui, mais il est mort! Nous sommes tellement pris dans l'esprit du monde, que même les choses de la religion se bornent pour nous à l'horizon fermé d'ici-bas, le reste étant plutôt flou. Or c'est exactement l'inverse: le regard de la foi doit transpercer la mort pour aller jusqu'au bout du parcours de Jésus, et là où il se tient toujours, c'est-à-dire dans le sein du Père. La mort est vaincue: elle n'a plus le dernier mot.


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