mardi 4 février 2014

"Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place?"


David pleure sur son fils révolté contre lui, parce qu'il a été tué au cours de la bataille. Il ne voit ni le crime ni la royauté sauvée mais seulement son fils perdu. D'où lui vient cette charité: de Dieu le Père dont il est ici une image. Et encore Dieu a-t-il livré le Fils pour sauver l'esclave, comme le chante la liturgie romaine à Pâques. Le regard chrétien sur l'actualité doit confesser toujours la puissante miséricorde de Dieu encore à l'oeuvre dans le monde de ce temps, dans ce monde aux atrocités que nous savons. Le Bien n'aura pas seulement le dernier mot, il engloutit continuellement toute sorte de mal pour que nous puissions vivre, et que nous ayons la vie en abondance.




Retrouver aussi l'homélie de la messe à partir de l'Evangile du jour, lors de la messe pour les malades, le premier Mardi du mois à l'oratoire de l'HIA Desgenettes:

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