"Ils voient le possédé assis, habillé et devenu raisonnable."

Nous ne pouvons pas ne pas penser, dans l'Evangile de ce jour, à un portrait de notre époque: non pas seulement à cause des milliers de porcs qui se précipitent dans l'abîme, mais à cause de la terrible aliénation de ce possédé, qui fait sauter toutes les entraves. Ivre de liberté, il devient la proie de sa propre violence et sa demeure est dans les tombeaux. Pire, il se précipite sur le Sauveur, en ne voyant en lui que le mal. Tout le contraire de David dans la première lecture: à cause de sa foi en Dieu et de son attachement à lui, il porte humblement le poids de son péché, et garde l'espérance inébranlable dans la miséricorde du Seigneur.

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