mardi 18 février 2014

"Dieu ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne."


Fête de sainte Bernadette Soubirous. Nous pensons bien sûr à Lourdes et au Pèlerinage Militaire International que nous y ferons bientôt s'il plaît à Dieu, remerciant le Seigneur pour les grâces énormes qu'il nous a préparées là-bas et qu'il nous donnera par les mains maternelles de la Vierge Marie. Notre Dame de Lourdes, et sainte Bernadette, l'alliance de l'élévation suréminente et de la petitesse presque abyssale: voilà qui devrait profondément nous rassurer.
Des textes d'une très grande richesse pour les lectures de la messe de ce jour.
Tout d'abord, la réponse à l'agitation récurrente autour de la traduction du Notre Père: Dieu ne tente personne, mais les épreuves vérifient la qualité de notre foi, et nous détachant des choses de ce monde, nous ouvre plus généreusement aux choses d'en haut. Aspirant à la patrie, notre persévérance s'appuie sur la fidélité métaphysique de Dieu, qui n'est pas sujet au changement.
Ensuite, Jésus qui soupirait profondément hier, explicite maintenant les questions navrantes de notre peu de foi. Un signe? Mais il est lui-même en personne le signe par excellence: le Verbe Incarné, le Fils Bien Aimé du Père. L'allusion au levain fait penser aux pains azymes de la Pâque, pureté de la foi et droiture de l'esprit: le coeur sans partage qui seul s'ouvre à la sagesse de Dieu. Alors on peut voir et l'on peut entendre; alors on peut être sauvé. La Lettre aux Hébreux nous dit que pour recevoir les dons de Dieu, il faut croire qu'il existe et qu'il se fait le rétributeur des hommes. 

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