jeudi 19 décembre 2013

"Je suis Gabriel: je me tiens en présence de Dieu."


Croyons-nous vraiment que Dieu peut agir dans l'histoire et dans chacune de nos vies? En posant souvent cette question, le Pape Benoît XVI pointait avec sûreté notre manque de foi: comme si l'efficacité était aux moyens de ce monde, tandis que nous laissons à Dieu les perspectives éternelles auxquelles il sera toujours temps de penser. Mais les causes secondes, comme l'on dit en métaphysique, ne sont efficaces que dans la dépendance immédiate de Dieu. Si le sécularisme enferme le monde dans ses limites, et l'homme dans son orgueil, le mystère du Verbe incarné se présente comme un Enfant, avec sa Mère, dans la sainte Famille: il y a là ce qui met en déroute les prétendus pouvoirs de ce monde. Pas étonnant alors, que les combats actuels aient pour enjeux précisément l'enfant, et sa mère, et la famille.


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