lundi 28 octobre 2013

"Je crois en Jésus Christ, qui a souffert sous Ponce Pilate."


Pour la fête des saints Apôtres Simon et Jude, la parole de Dieu semble prendre la suite de notre contemplation du mystère de l'Eglise hier, lors de l'anniversaire de la Dédicace des églises dont on ignore la date de la consécration. Et si hier, on insistait sur la cohésion des pierres vivantes dans l'unique temple spirituel, aujourd'hui nous contemplons la présence très sainte de Dieu dans le sanctuaire qui lui est consacré et que deviennent chacune de nos âmes immortelles au jour de notre Baptême. De même, l'Evangile d'hier soulignait le solidité de ce lien que nous avons avec Jésus Christ: personne ne peut rien arracher de ma main, personne ne peut rien arracher de la main du Père. Aujourd'hui, on nous propose de percevoir que ce lien insecable est la relation vivante de la prière de Jésus à son Père. C'est après une nuit passée en prière, que Jésus choisit les Douze, dont Judas Iscariote qui le livra: parce que l'amour pour nous sauver devra affronter le péché et la mort pour les vaincre. Dans la même perspective, le Directoire pour le ministère et la vie des prêtres, rappelle que le Sacerdoce procède de la prière sacrificielle de Jésus, et se plaît, à relever tous les moments où dans l'Evangile on voit Jésus prier. C'est adorable. Après un long éloge de la prière, Tertullien conclut: et de la prière, que dire encore? Le Seigneur lui-même priait.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire