"Je crois en Jésus Christ, qui a été crucifié."
Aujourd'hui, messe avec les Transmetteurs, en l'honneur de saint Gabriel. Grâce à eux, nous pouvons célébrer la messe des Archanges que nous avions "loupée" Dimanche dernier. Au-delà des rapprochements possibles entre les lectures de la messe et le concret de l'exercice de ce métier, arrêtons-nous sur la signification du nom de "Gabriel": Force-de-Dieu. Il a porté le message le plus important et le plus performant de toute l'histoire du genre humain: l'Incarnation du Verbe, la naissance de Jésus. La Force de Dieu manifestée dans un tout petit petit enfant près du coeur de sa Mère: le croyons-nous? En quoi notre regard va-t-il en être changé?
Aujourd'hui aussi, messe pour les chrétiens persécutés, en réponse aux appels répétés du Pape François pour la paix en Syrie et dans le monde. Tous savent, même si les moyens généraux de la propagande le taisent, que les chrétiens du Moyen Orient sont les premières victimes des événements, au point que l'on se demande si ces communautés chrétiennes pourront encore se maintenir dans les années qui viennent. Mais notre regard est éclairé par l'oraison de cette messe: "Dieu qui associe ton Eglise à la passion de ton Christ", afin que la multitude puisse être sauvée s'il est possible. On peut alors parcourir, ne serait-ce que brièvement les lectures , nous interrogeant sur notre regard de foi, et les conversions nécessaires si nous devons envisager un jour la grâce du martyre.
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