"Je crois en Jésus Christ, qui est né de la Vierge Marie."

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C'est aujourd'hui la fête de saint Denis, qui évangélisa Paris où il fut martyrisé: intercession providentielle pour la capitale où de nouveau les gens sont attaqués par des bandits dans le mépris de toute légalité. Irions-nous vers les cas désastreux dont parle le Catéchisme de l'Eglise Catholique: état voyou, société civile en légitime défense?

Les lectures de la messe de ce jour nous invitent à nous laisser séduire par la prière de Jésus: céder à l'attirance du Père qui émerveilla les apôtres: "apprends-nous à prier". Le Directoire pour le ministère et la vie des prêtres, énumère dans un paragraphe splendide toutes les occasions où l'Evangile nous dit que Jésus priait, depuis la citation du psaume en entrant dans le monde "me voici, ô Père, pour faire ta volonté" jusqu'à l'ascension où levant les mains, il bénissait les apôtres; en passant par la prière à Gethsémani ou sur la Croix "Père, que ta volonté se fasse, et non la mienne", "Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font", "Père, en tes mains je remets mon esprit." On voit comme la prière de Jésus est passé aux chrétiens comme par de choix dans leur héritage.

Mais le livre de Jonas apporte aussi l'écho touchant de la tendresse de Dieu, pour les pécheurs jusqu'à ce qu'ils se convertissent, pour les petits enfants qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et jusqu'aux animaux qu'il épargnera en même temps que Ninive. 

Ne résistons pas à cette contagion de la prière qui nous ouvre les trésors de Charité qui sont la vie de Dieu, sa divinité même.