samedi 12 mai 2018

"L'heure vient où je vous parlerai sans images."


Aujourd'hui, messe votive de Notre Dame du Cénacle. Avec des lectures qui ancrent notre foi tout en nous entraînant vers les sommets: Apollos montre par les Ecritures que Jésus est bien le Christ, le Messie attendu. Mais Jésus est plus que cela: il ouvre accès au Père parce qu'il est le Fils bien-aimé, le Verbe incarné. Toutes choses que nous confessons sans images et ouvertement dans les mystères du Rosaire, tandis que dans les Psaumes eux-mêmes elles sont comme recouvertes d'un voile et prophétisées en figure.
Mais le coeur de cet Evangile, comme de tout le mystère du Christ, est la dynamique pascale en laquelle se résument et le mystère de la Rédemption, et celui de l'Incarnation, et même la Filiation divine du Christ: je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde; maintenant je quitte le monde et je pars vers le Père. Mouvement insondable et auquel pourtant nous participons par la foi, l'espérance et la charité, et éminemment dans le saint Sacrifice de la Messe.
Sous les coups du monde en train de se refermer, nous devons nous recueillir dans ce mouvement pascal, plus fort que les péchés et plus fort que la mort elle-même, dans lequel nous sommes entrés en descendant dans l'eau du Baptême. S. Ignace d'Antioche a cette splendide expression, tandis que nous sommes au Cénacle pour attendre la Promesse: il n'y a plus en moi qu'une eau pure qui murmure "viens vers le Père".

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