"Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres."
Les miettes, la table d'un festin, les petits chiens, enfin un peu de douceur dans ce monde de brutes. Nous sommes reçus au festin eucharistique sans distinction de races, de langues, de peuples, et si nous sommes baptisés et en état de grâce, nous nous attablons comme enfants du Roi au banquet où Dieu se donne en nourriture. Pourquoi baptisés et en état de grâce? Saint Paul l'explique dans la deuxième lecture: tous les hommes sont enfermés dans la désobéissance et seul Jésus leur permet de trouver miséricorde, parce qu'il s'est offert pour eux. Il faut donc s'être voué au Christ et s'efforcer de vivre de son Evangile pour s'approcher de cette table sainte: car c'est au nom du Christ que nous y sommes reçus.
Parlons donc de ces petits chiens. Nous ne prenons pas garde qu'en faisant ainsi miséricorde à tous, le Christ a tué la haine. Il a abolit entre les hommes la cause la plus féroce de toutes les guerres, dont nous voyons encore de nos jours ces dernières semaines, ces tout derniers jours, combien elle peut être meurtrière. Dans l'Antiquité il n'y avait que les Juifs à connaître la révélation de Dieu, tous les autres n'étaient que des païens, des chiens de païens sans Loi, sans héritage, sans espérance. Mais les Juifs n'ont pas reconnus le Messie, ils ont rejeté le Christ. Alors les Apôtres se sont tournés vers les païens, leur annonçant la Bonne Nouvelle du salut en Jésus Christ, qu'ils ont accueillie avec joie: appelés au même héritage, aux mêmes promesses, par la foi.
En Jésus Christ il n'y a donc plus de chiens d'infidèles, ni de mécréants, il n'y a plus que des frères, appelés à la gloire, compagnons d'éternité s'il est possible. Ce n'est qu'en se tournant vers l'Evangile du Christ et en acceptant Jésus comme seul Seigneur que l'humanité trouvera la paix.
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