vendredi 17 février 2017

"Celui qui veut sauver sa vie la perdra."


La méditation de l'Ecriture sur les débuts de l'Histoire et les constantes de la vie du genre humain sur terre, s'achève par l'épisode de la Tour de Babel, qui sonne pour nous comme une dénonciation du mondialisme: signature des desseins des structures supra-nationales européistes, dont les locaux sont construits sur le plan de la tour de Babel. Mais Dieu a voulu la dispersion des Nations dans le monde, comme il veut la multiplicité des familles dans la société: relations primordiales qui permettent à la personne d'advenir dans l'existence et à sa propre humanité. La gouvernance mondiale naturaliste se présenterait comme une société où l'Etat abolirait tous les liens privilégiés des parents et des enfants: seuls les totalitarismes s'y sont essayés jusqu'à présent, avec les malheurs insondables qui s'en suivirent.






Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:


Jeudi 16 février

Les premiers chapitres de la Genèse campent au début de l'histoire les grands axes qui la parcourent entièrement. Telle est "l'alliance noachique" dont nous voyons qu'elle consacre un ordre d'une remarquable violence: celui qui devient naturel après la Chute et est encore notre lot. Pourtant certains voudraient que toutes les nations soient réduites à cet ordre là, réservant à quelques élites un ordre transcendant et réservé selon lequel ils présideraient aux destinées de l'humanité. Il se trouve même des théologiens pour diffuser la séduction d'une telle alliance, étant donnée sa portée universelle, court-circuitant littéralement les appartenances religieuses, et par conséquent aussi l'unicité du Christ et de l'Eglise, et la nécessité de l'évangélisation en vue de la conversion à Jésus Christ Sauveur des hommes. Ce qui arrange bien l'idéologie du dialogue, mais non pas la question du salut éternel. Car la Bonne Nouvelle est celle de l'Alliance nouvelle et éternelle, fondée dans la Pâque du Christ, qui ouvre à tous les hommes sans distinction de race ou de condition, la conversion, la rémission des péchés, et l'accès à la vie éternelle: le partage de l'intimité du Père et du Fils dans l'Esprit Saint et la promesse des cieux nouveaux et de la terre nouvelle où la Justice habitera.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire