mardi 29 août 2017

"Il savait que c'était un homme juste et saint."


Aujourd'hui fête du martyre de saint Jean Baptiste. Cette page atroce de l'Evangile est comme un concentré de tout ce que notre époque peut produire de plus horrible: l'arbitraire qui n'a plus de pouvoir, la tyrannie de la bienpensance médiatique, les forces de l'ordre sans conscience, la lâcheté des élites, et ces femmes dominatrices et sans états d'âme, tous se provoquant toujours au pire. Où est notre place là-dedans? Pour que nous n'ayons aucun doute sur le fait que nous sommes concernés au premier chef, c'est le cas de le dire: la thématique est celle des divorcés remariés et plus généralement les questions sociétales. Nous craignons de comprendre alors que notre place est celle de saint Jean Baptiste. On est dans l'impasse, par où est donc la sortie, elle n'est pas vers le ciel, puisqu'il est décapité au fond de son cachot. C'est au centre de l'âme, dans l'amour de Jésus: l'ami de l'époux qui entend sa voix est ravi de joie; il faut que lui grandisse et que moi je diminue.


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