"On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau."
Par delà le préchi-précha sur le sel et la lumière et l'humilité que cela requiert de nous dans notre dignité, nous devons oser peut-être prendre conscience que Jésus lui-même avait déjà annoncé la possibilité réelle que le sel perde sa saveur, et que nous ayons la folie de mettre la lampe sous le boisseau. Pour illustrer le propos, il suffira de compter combien de fois on dit "sauver la planète" dans la prédication ecclésiastique courante, et combien de fois "sauver les âmes". Quant à prêcher la Croix du Seigneur et l'esprit de sacrifice en réparation, comme nous y exhorte une nouvelle (et dernière?) fois le centenaire de Fatima: il faut constater qu'en ne le faisant pas, on laisse les immenses souffrances de notre temps sans aucun sens, alors que Jésus crucifié est la seule lumière qui éclaire l'énigme de la souffrance et de la mort qui en dehors de son Evangile nous accable.
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