dimanche 11 septembre 2016

Dimanche XXIV dans l'Année

"Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi."


Ce Dimanche est certainement l'un des sommets du Jubilé extraordinaire puisque nous entendons les trois paraboles de la miséricorde en saint Luc. De la miséricorde et du pardon, on parle beaucoup, on s'interroge, on se demande, on ne comprend pas, et la justice, et la vérité, etc. Tout cela est inquiétant: cela montre que nous sommes très loin d'être conscient de la misère extrême et nous nous trouvons, et pire encore, totalement étranger à l'amour de Dieu pour nous, pourtant annoncé depuis 2000 ans chez nous. Sinon, au lieu de discuter, nous nous précipiterions sur le Seigneur afin d'être sauvés. Rappelons tout de même trois choses qui doivent déblayer la piste:
premièrement: le pardon ne s'oppose pas à la justice mais à la vengeance. On décide de ne pas se venger, de ne pas rendre le mal pour le mal: c'est cela pardonner;
deuxièmement: le Christ a tout pris sur lui, tout pardonné, tout expié, tout réparé et répond de tout et de tous. Par conséquent tout pécheur doit savoir, quels que soient ses crimes, même les plus immenses, que s'il revient: sa faute est enlevée, la peine éternelle est supprimée, et une partie des peines temporelles également. Il lui restera, par amour et miséricorde, une partie des peines temporelles qui lui permettront de mettre en oeuvre sa nouvelle vie en disant toute sa gratitude pour un tel salut. Nous ne devons pas regarder les pécheurs, autrement que dans cette lumière;
troisièmement: la Sainte Trinité nous aime infiniment. C'est-à-dire que son amour ne finit jamais, qui que nous soyons et quoi que nous fassions. Dans ce sens nul n'est étranger à Dieu mais on n'échappe pas non plus à Dieu. Contrairement à ce que l'on dit quelquefois, et en dépit du bon sens: on ne fait pas échec à l'amour de Dieu, c'est nous qui devenons perdant en combattant contre lui, mais lui-même est toujours gagnant.


(audio tronqué après la première partie)

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