mercredi 7 septembre 2016

"Il passe, ce monde tel que nous le voyons."


La première lecture est d'une limpidité cristalline, et se passe de tout commentaire sinon celui-ci, qui est d'ailleurs au centre de la lecture: frères, je dois vous le dire, le temps est limité. Cela fait 2000 ans.. donc on n'a jamais été aussi proche de la fin, c'est mathématique; mais c'est peut-être aussi théologique, eschatologique et spirituel. D'emblée, voilà redimensionné les débats autour du synode extraordinaire, puis du synode ordinaire sur la famille, puis sur l'exhortation apostolique post-synodale "amoris laetitia": je pense que le célibat est une chose bonne. Si cependant tu te maries, ce n'est pas un péché; mais ceux qui font ce choix y trouveront les épreuves correspondantes. Or, le temps est limité, et certainement plus urgent encore qu'on ne le pense malgré des signes avant-coureurs et des convergences aveuglantes: que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'avaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme s'ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s'ils n'en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s'ils ne possédaient rien, ceux qui profitent de ce monde, comme s'ils n'en profitaient pas vraiment. Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.
Anything else?
Le Juge est à nos portes.


Pour mémoire, sur le site du Catéchisme et intelligence de la foi:

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