"Celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour."
Aujourd'hui, Jubilé des Malades avec le Saint Père.
Le plus authentique de notre prière est de prier humblement et concrètement pour leur guérison. Mais cette prière est d'autant plus vraie qu'elle nous ouvre à l'horizon de la volonté de Dieu qui fait une brèche dans tous nos enfermements. Surtout, elle nous permet d'expérimenter que toutes les grâces du Christ nous viennent de son Coeur ouvert sur la Croix. Alors nous sommes indiciblement entraînés dans ce redoutable mystère: ce qui manque à la passion du Christ je l'accomplis dans ma chair pour son Corps qui est l'Eglise. Or la coïncidence liturgique nous fait entendre un Evangile qui rappelle que la racine de la souffrance dans le monde est le péché originel et les péchés personnels. Il est possible que les événements nous rattrapent: alors nous comprendrons qu'il s'agit en tout cela non pas de convictions théologiques, mais de réalités existentielles, de vie et de mort, de sauvetage temporel et de salut éternel.
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